mardi 26 juillet 2011

J'aime le secrétariat d'état chargé du logement.

   Quel titre ronflant, ne trouvez vous pas? Tout ça pour désigner des personnes chargées de mentir sur les chiffres des familles en mal d'hébergement, je ne suis plus seul à vivre sur un nuage, mais le leur est rose bonbon! Les chiffres déformés sont l'apanage des autorités, nous le savons tous depuis longtemps, seulement là il s'agit de familles qui sont à la rue avec leurs enfants et ce comportement paraît encore plus indécent que d'habitude.
   Non contents de réduire les financements du SAMU social à peau de chagrin, l'état dénie même le droit d'existence à ces pauvres gens, ils n'ont plus de limites. Les économies que le gouvernement doit faire pour compenser les déficits ne se font pratiquement que sur le dos des plus pauvres et tous les moyens de justifier cela sont bons.
   "Il est hors de question qu'une seule famille se retrouve à la rue. Un enfant ne dort pas dehors, en France, en 2011." La phrase est du secrétaire d'état au logement, dont je tairais le nom par pitié plus que par respect, car, dans le même temps, une étude sérieuse prouve que les trois quarts de demandes de logement d'urgence ne sont pas satisfaites tous les jours! J'ai bien dit logement d'urgence, à savoir une chambre d'hôtel miteux pour une famille avec des enfants, je ne suis pas sur que le mot de logement soit adapté!
   Mais, selon notre cher représentant du gouvernement, il n'y a que trois ou quatre familles qui sont concernées et encore, ils pourraient se faire héberger par de la famille ou par des amis. Bientôt, ils nous accuseront de laisser des proches dans la misère, ce n'est plus la faute de l'état, c'est à cause du manque de solidarité des Français pour leurs familles! Ou comment justifier l'injustifiable!
   Pendant ce temps, ce sont des familles, des parents isolés, hommes ou femmes avec des enfants, qui errent de foyers en foyers, attendant une aide qui leur sera de plus en plus difficile d'obtenir, vu que l'état préfère dépenser son argent ailleurs, "guerre" en Libye, en Afghanistan, aide aux banques, révision des impôts pour les plus riches. Mais, à les entendre, c'est à cause de tous ces tenants du RSA que cela va si mal, "salauds de pauvres", pourquoi viennent ils crever sur nos trottoirs?
   Ayant frôlé la mise à la rue il y à peu de temps, je mesure combien ces aides sont absolument nécessaires en cette période de crise qui n'est due qu'à l'insatiable amour de l'argent de quelques financiers sans scrupules. Il suffit de regarder l'exemple de la Grèce, bientôt le mot d'ordre ne sera plus :"tous dans la rue", mais :"tous à la rue!"
   Voilà, je m'arrête là, vous pouvez éteindre votre ordinateur et appeler un de vos proches, des fois qu'il serait dans le besoin!

2 commentaires:

  1. Et oui... On nous demande d'être mobile, de partir loin de nos familles. On force les gens à partir loin de chez eux pour avoir un travail, sinon, on ne leur donne plus d'aide. Et après on accuse les gens à la rue de ne pas se faire héberger par leur famille. Un peu contradictoire, non ?

    RépondreSupprimer
  2. Encore un paradoxe! On en sort pas!

    RépondreSupprimer