mercredi 20 février 2013

Tous au mariage.

   Je ne voulais pas jeter d'huile sur le feu, c'est pour ça que j'ai pris le temps de la réflexion avant de me décider à parler du sujet, le mariage peut il être pour tous?
Je dois bien vous dire que j'ai eu un peu de mal à comprendre quelque chose dans ces mouvements impopulaires, déclenchés à l'occasion de la présentation du projet de loi, que ce soient les manifestations pour ou contre, je les ai trouvées déplacées. C'est un déni de démocratie qu'on tenté d'imposer les deux camps, surtout les contre puisqu'une majorité de Français (68%) semblait ne pas être hostile au projet, je pense surtout qu'une majorité de Français n'en avaient rien à faire, puisque les homosexuels ne sont qu'une minorité dans notre société.
   Voilà, ça, c'est pour dire le fond de ma pensée, maintenant je voudrais faire la part belle au délire improvisé, directement, mais très librement, inspiré par ce qu'a pu déclencher ce simple petit désir d'égalité, car il ne s'agit pas d'autre chose, finalement! Ce qui, dans notre pays, devrait sembler normal est devenu, le temps d'un débat, une ignominie, une insulte, un assassinat de notre république dans ce qu'elle a de plus beau, sa philosophie.
   Car, enfin, qu'y-a-t-il de choquant à ce que deux hommes ou deux femmes se marient, puisqu'ils sont Français, ils ont des droits de Français, ce n'est que normalité, il n'y a rien de contre nature. Il est certain que ma révolte aurait été profonde s'il s'était agi de permettre à des gens de couleurs différentes de s'unir ou, pire encore, permettre à des personnes de conditions sociales éloignées de convoler en justes noces!
   Il y a des limites à l'indécence, n'est ce pas? Si personne n'intervient, vous verrez que, bientôt, nous assisterons à des mariages entre gens de confessions opposées, puis nous autoriserons les alliances de vieux hommes avec des jeunes femmes, avant la suprême infamie de laisser des vieilles décrépies  épouser de jeunes et fringants jeunes hommes. Là, je vous le dis, il faudra aller en masse manifester dans les rues, aucun être humain ne pourrait, décemment, accepter de tels états de fait!
   Si nous ne sommes pas attentifs, il se pourrait même qu'ils nous obligent à aller nous marier à l'église, mais je ne veux pas d'un mariage de curé, je suis contre, il n'est pas question que les pères se marient, ça en ferait de belles paires! De plus, ils seraient capables d'épouser des soeurs, ça en ferait des incestueux!
   Bon, je vais vous laisser méditer sur ces profondes pensées, je vais aller préparer mon mariage, avec une femme, de mon âge, de ma condition et pratiquant la même religion que moi, c'est que, sous des dehors progressistes, je suis resté un incorrigible traditionaliste! 
  

mercredi 13 février 2013

J'ai le nez qui coule.

   C'est normal en cette saison, il fait froid et humide, plus que l'été en tout cas, les nez peuvent donc couler tant qu'ils veulent. Le mien ne s'en prive pas, il commence par devenir tout rouge, puis il grossit (enfin c'est l'impression qu'il me donne!) se gonflant de ce liquide gluant si commun aux nez qui coulent pour jaillir tel une source vive dans la fontaine, il convient alors de se prémunir d'un mouchoir, qu'il soit de tissu ou en papier afin d'essuyer le morveux. C'est que ça peut faire tâche ce genre de liquide!
   Cette inflammation du nez est irritante, un nez coulant peut serrer la gorge de sa victime, l'empêchant de parler, ou alors il faut parler par le nez! Mais avoir la goutte au nez ne veut pas pour autant dire que l'on a un verre dans le nez, ceux qui pensent ainsi sont soûlants, je les ai dans le nez, ce n'est pas parce qu'il est coulant qu'il doit tout laisser passer. D'ailleurs, à vue de nez, ces gens là, à force de fourrer leur nez partout vont finir par se le casser, croyez moi, j'ai le nez creux!
   Tout ça me fait monter la moutarde au nez, ils commencent à me sortir par les trous de nez, ces morveux, ils veulent me tirer les vers du nez, ça se voit comme le nez au milieu de la figure, mais ma poésie ne vient pas de mon nez mais de mes doigts, en même temps, si je me les met dans le nez...il faudra que j'essaie un jour, si ça fonctionne, ce sera un pied de nez aux puristes de la poésie, je pourrai leur rire au nez! Ils vont pouvoir insinuer que je ne vois pas plus loin que le bout de mon nez, comme je serai vexé je ferai un nez de trois pieds de long, j'y verrai un peu plus loin que ces pince nez.
   Bon, ce n'est pas que je m'ennuie, mais je commence à piquer du nez, je risque de me casser le nez si je reste à mon bureau, je ne pourrai plus alors montrer le bout du nez, mais je pourrai dire que j'ai un coup dans le nez!
    

dimanche 3 février 2013

Le vieil art.

   C'est un titre qui a un double sens selon qu'on le lise ou qu'on l'entende, vous aurez compris que le texte d'aujourd'hui sera, lui aussi, à double sens. Je vais devoir commencer dare-dare et entrer dans le vif du sujet, mais quel sens vais je choisir, l'ouïe ou la vue?
   Un vieil art est un art qui date mais qui n'a pas forcément fait date, c'est aussi un homme très vieux qui n'aime pas obligatoirement l'art, soit dit en passant, mais là on écrit vieillard. Il est si vieux qu'il peut en devenir vicieux, on dit alors que c'est un vieux cochon, ou un vieux con chaud, voire les deux!
   Par contre, un vieillard ne veille pas tard, pas plus qu'il ne veille à l'art, il fait parfois du lard, mais seulement sur le tard. S'il annonce qu'il part, nul ne peut être sûr qu'il reviendra, on pourra commencer le partage. Il ne faut surtout pas confondre avec le vieil art, encore que, s'il part, lui aussi déclenchera le partage de son héritage, chacun voudra sa part, quel que soit son âge.
   De plus, s'il a des gaz,  pourrons nous dire que le vieillard pète sans que quelqu'un ne demande ce qu'il a le vieil arpète? Et, s'il salit ses vêtements, peut on dire que le vieillard souille sans qu'on le traite d'alcoolique. Par contre, nous pourrons toujours dire que le vieillard niqua, sans avoir à lui passer de pommade!
   Mais, le vieil art gothique pourra laisser penser que le vieil argot tique, alors que tout le monde sait que l'argot note. Tandis que le vieillard gentil n'est pas forcément riche, pas plus que le vieillard ganté, d'ailleurs.Mais faisons fi de ces arguments arguant qu'un vieil art chez l'anglais vise mieux qu'un vieillard chez l'aveugle.
   Quand le vieil art déchoit, le vieil archiviste ne s'en remet pas. Si on fait un bisou à papi, c'est le vieillard à biser, l'inverse donnerait le vieillard à bisant, mais pas toujours le vieillard Rachid, ne jetons pas d'huile sur le feu.
   Bon, j'ai un rencart sur le rempart pour parler de vieil art avec un noble vieillard triste de n'être pas artiste, je ne veux pas le faire attendre, il pourrait se faire des cheveux blancs.