mardi 24 mars 2009

Je hais les mal-éduqués

Ils sont de plus en plus nombreux, nous imposent de vivre dans une société de plus en plus malpolie.
Ça commence au plus haut de l'état avec un président qui est une insulte à la politesse et au savoir vivre.
Mouvement d'épaules, sourire narquois, exhibition de clinquant, incapable de maitriser le français, il faut en plus, qu'il soit vulgaire. Ces gens-là, je le dis haut et fort méritent la fessée cul nu qu'ils auraient du recevoir étant enfants (je ne dis pas petit, car il l'est toujours au propre comme au figuré). Que dire de ses dignes héritiers, pires que lui si cela est possible.
Le mensonge, la tromperie et l'irrespect ne sont que les apparents de leurs défauts.
Comment voulez vous éduquer dignement vos enfants avec de tels exemples?
Viennent ensuite les "peoples", comme ils se font eux-même appeler, qui ne peuvent aligner trois mots sans commettre une faute de français. Ils sont tellement doués qu'ils arrivent même à faire des fautes d'orthographe en parlant.
Journalistes, acteurs, déchets de la télé-réalité, sportifs, tous dans le même sac.
_ J'interromps mon interlocuteur à tout bout de champs, avant même qu'il n'ait le temps de répondre.
_ J'éreinte mon metteur en scène qui n'a pas su mettre en valeur mon immense "talent".
_ Je m'exhibe à toutes les soirées gratuites en affirmant que l'on peut, sans éducation, sans étudier, arriver au firmament puisqu'on est affiché sans vergogne dans les "Voici", "Public" et autre torche-cul!!!
_Je critique mon entraineur, je vilipende l'arbitre, je crache plus qu'un lama, je parle par onomatopées alors que les enfants me voient comme un modèle.
Comment voulez-vous éduquer votre progéniture avec de tels exemples?
Enfin, les "spécialistes de l'enfance" passent leur temps à nous convaincre qu'il faut arrêter de diriger nos enfants, de leur imposer nos points de vue, de les laisser penser et agir ainsi qu'ils l'entendent, de décider eux-même du bien et du mal.
Les parents ont donc démissionné de leur seul vrai rôle, celui d'éducateurs de leurs enfants, juste pour ne pas être des "vieux cons" (Moi, j'en suis un aux yeux de mes enfants, et, croyez moi j'en suis fier!) :
_ Mes enfants ont chacun leur télé dans leur chambre pour qu'ils puissent choisir leurs programmes, disent les mauvais parents (en fait, c'est pour ne pas avoir à les subir eux-même!). Donc, pas de décryptage des émissions, des séries, et pire des dialogues! ( je ne parle plus de la pub, vous savez déjà!)
_ Posséder un ordinateur est un impératif pour qu'ils puissent réussir leurs études (sans que j'ai besoin de les aider, pensent ces mauvais parents).
_ Si je leur demande d'aider au ménage, à la vaisselle, au jardin, je vais passer pour un esclavagiste.
_ Si je leur apprends la politesse ou le respect, ils vont passer pour des extra-terrestres, ou, pire, pour des marginaux.

Donc si la norme dit de se promener tout nu avec un plume dans le cul, nous ne pourrons pas en empêcher nos enfants?
Si la norme, est de ponctuer chaque phrase de putain ou merde, il faudra nous y mettre aussi?
C'est donc devenu la norme de ne pas dire bonjour en entrant dans un lieu public, de ne pas remercier l'automobiliste qui nous laisse traverser la route, de ne pas céder sa place à la personne âgée ou impotente dans le bus, de ne plus être galant (là on risque carrément de se laisser de se faire traiter d'obsédé ou de dragueur!), de ne pas aider l'aveugle à traverser la route.
Comment faire de nos enfants des Êtres Humains dans ces conditions?

Voilà, c'est tout pour cette fois, mais je reviendrai, pour parler d'une de mes haines, ce sera une surprise car je veux laisser l'actualité décider de ma prochaine diatribe.

Salut éteignez votre ordinateur et allez apprendre la politesse à votre prochain, s'il vous plait et, d'avance, MERCI!!!

Je hais les assureurs

Tous ces gens pleins d'assurances, dont l'avarice est la principale qualité. Pour eux, l'équité et la justice ne sont pas des défauts, ce sont des tares. Tous les moyens de ne pas rembourser sont justifiables à leurs yeux, par la recherche méticuleuse des responsabilités prouvant qu'ils n'ont pas lieu de débourser le moindre centime. Adeptes des cours de justice, entourés de pléiades d'avocats sans scrupules, voilà bien une des pires race de notre société.
N'ayant aucune moralité, ils ne sont que des agents encaisseurs, n'hésitant pas à broyer les petits, à spolier les honnêtes gens de leur droit à obtenir le remboursement adapté à leur préjudice. Ils sont passés maitres dans l'art de déprécier la valeur des biens et, pire encore, des êtres humains, juste pour continuer à s'enrichir.
Ils ont joué notre argent en bourse, spéculant à qui mieux-mieux (plutôt à qui pire-pire vu l'effondrement des places financières) et maintenant il faut qu'ils se refassent une santé à nos dépens.
Ils sont une des causes de la crise financière, et sous prétexte qu'ils risquent la liquidation, ils bénéficient de fonds publics qui leur permettent de rétribuer de façon indécente les dirigeants qui les ont amené où ils en sont.
Du coup, ils se mettent à agir dans tous les domaines poussant d'innocentes victimes à mettre tous leurs oeufs dans le même panier (de crabes). Tout ça à grand renfort de publicités (encore une grosse dépense) mensongères truffées de petits 1), 2), 3), ... nous reportant à des phrases illisibles sans une loupe.
Le pire de tout ça, c'est que la loi elle-même nous oblige à nous assurer pour tout. Bientôt on nous proposera même des assurances contre les risques du réchauffement climatique.
Allez, je vais m'arrêter là, sinon je vais vomir sur le clavier.
Mais je reviendrais pour parler des mal-éduqués car je hais les mal-éduqués aussi.
Salut éteignez votre ordinateur et allez marcher avec assurance vers un lieu rassurant!

lundi 23 mars 2009

Je hais les banquiers

Ces gens qui ont pour emblème le vautour, vous savez cet oiseau déguisé en rapace mais qui n'est qu'un charognard.
Comment ne pas haïr ces gens qui nous ont fait croire que l'on pouvait vivre au-dessus de nos moyens avant de nous le reprocher et de nous spolier de nos biens.
Comment respecter ces gens qui nous rappellent sévèrement à l'ordre pour 50 euros de découvert alors qu'ils sont eux-même à découvert de plusieurs millions, voire milliards d'euros.
Ils jouent de l'argent virtuel.
Ils ont prêté des sommes astronomiques à de pauvres gens qui ne pouvaient pas les rembourser, à un soi disant taux zéro, pensant faire des bénéfices en saisissant leurs biens afin de les revendre avec de grosses plus values.
Raté. Ils ont joué, ils ont perdu, du coup ils nous piquent notre argent public, car ils ne peuvent pas perdre. Et, bientôt, ils nous reprocheront de ne pas investir cet argent qu'ils nous volent.
En fait, c'est insulter les vautours que de donner leur nom aux banquiers, ils sont juste des vampires sans âmes, sans cœurs, et sans remords.
Le pire c'est qu'ils ne savent pas gérer cet argent que le système nous oblige pourtant à leur confier.
D'ailleurs, une loi semble, enfin, devoir être mise en place contre la légèreté des contrôles bancaires et contre leurs incroyables publicités mensongères (vous savez celles avec des astérisques).
Voilà, en attendant, je vais continuer à les haïr, ça ne fait pas de mal!
C'est tout pour cette fois, mais je reviendrai bientôt pour vous parler des assureurs, car je hais les assureurs aussi!
Salut, éteignez votre ordinateur, et allez retirer votre argent de la banque...vite!

jeudi 19 mars 2009

Baoummmm!

Je hais les armes à feu

   Bizarrement diront ceux qui me connaissent car ma passion pour le Moyen age m'a conduit à devenir un artilleur du XIVème siècle (on disait artilier, d'ailleurs) et, donc à manier la poudre noire et les canons!
   C'est, sans doute, les réactions provoquées par mes démonstrations qui m'ont poussé à haïr les armes à feu, et, plus encore, ceux qui les fabriquent et ceux qui ont en font usage.
Les gens, voyant et entendant mes canons me parlent de la sauvagerie au Moyen Age, oublieux qu'ils sont de voir les guerres modernes avec leurs cortèges de civils tués par des armes qui pour être de plus en plus sophistiquées atteignent à la perversité, faisant des militaires actuels de véritables assassins.
   Des balles prévues pour blesser gravement sans tuer, des mines anti-personnel, des bombes qui tuent les humains sans heurter le matériel (un humain coûte moins qu'un canon!) des grenades au phosphore (quelle que soit la blessure, t'es mort!), j'en passe et des pires.
   Comment ne pas haïr ces armes, ainsi que celles que l'on permet à des gens "normaux" de posséder, leur laissant croire que c'est pour leur sécurité, alors même que cette possession d'arme les rend dangereux (surtout pour eux même, d'ailleurs!) et, surtout, ce système permet aux gens vraiment dangereux d'en posséder aussi, nous mettant, nous, les désarmés, en danger.
   Et que dire des armes dont sont nantis les policiers : tazers, flashball que l'on prétend sans danger poussant ces inconscients représentant de l'ordre public a en faire un usage immodéré?
   Voilà pourquoi je hais les armes, elles ne sont que nuisance pour l'humanité et je trouve intolérable que de nombreux pays en autorisent la vente libre, condamnant des innocents à mort, mais cette peine de mort là ne fait même pas débat.
   Là, c'est tout pour cette fois, mais je reviendrai pour parler des banquiers car je hais les banquiers aussi.
   Salut, éteignez votre ordinateur et sortez vous débarrasser de vos armes.(pas moi sinon plus de reconstitution!)

Je hais l'hypocrisie

Je parle de l'hypocrisie que nous impose notre société, celle que les hypocrites nomment "politiquement correct", et que les adeptes du "politiquement correct" nomment bienséance.
Grâce à tous ces gens si bien intentionnés, nul ne peut plus, n'ose plus exprimer d'opinion franche. On ne peut même plus penser autrement que dans la mièvre langueur du "politiquement correct".
Du coup, tout est devenu fade, sans saveur. Plus personne pour porter de jugements tranchés, plus même d'opposition quel que soit le sujet abordé.
Il faut rentrer dans le rang et je ne veux voir qu'une seule tête!
Vous n'étiez pas d'accord, il fallait le dire, comment ça, vous n'avez pas osé? C'est donc qu'au fond vous étiez d'accord! Votre silence parle pour vous et comme l'on dit : "qui ne dit mot, consent"!
Voilà pourquoi je hais l'hypocrisie, elle qui, un soir de réunion avec des enseignants et des parents d'élèves, les profs se sont crus obligés de choisir l'un d'entre eux pour se faire "l'avocat du diable". et il faut bien admettre qu'ils avaient raison, une soixantaine de parents et un seul pour mettre les choses à plat.
Une réunion avec un "syndicat" de parents d'élèves une trentaine de personnes présentes et, là encore, une seule voix pour poser les questions qui fâchent.
Une réunion avec des syndicalistes ouvriers, c'est encore pire, si vous n'êtes pas d'accord vous êtes un jaune, un casseur de grève ou, pire, un réactionnaire!
Alors ferme ta gueule et rentre dans le rang.
Comment peut-on faire évoluer les choses en laissant le contrôle à une poignée de gens qui, comme ils ont réussi à imposer le silence, pensent qu'ils ont toujours raison.
La victoire de l'hypocrisie grandissante, c'est le développement proportionnel de la connerie grandissante.
Regardez notre pitoyable président, il pense que tout ce qu'il fait est bien puisque personne n'ose plus le contrarier, même les gens de gauche! Ce n'est pas un président, c'est une insulte à l'intelligence humaine que cette engeance, car il a réussi à rendre hypocrites tous les journalistes, à faire passer pour des nantis pervers tous les gens avec un semblant d'intelligence.
Tout ça à cause de l'hypocrisie!
Voilà c'est tout pour cette fois, mais je reviendrai, pour parler des armes, car je hais les armes aussi!
Salut éteignez votre ordinateur et allez dire à votre voisin, patron, commerçant ce que vous pensez d'eux. Vraiment!

Je hais la journée de la femme

Pourquoi se sentir obligé de fêter les femmes?
De surcroit, une journée, une seule! Du coup, j'ai dit à la mienne : "réjouis-toi, ce soir je te fais ta fête!" Une fois, une seule fois, après faudra attendre un an.
Faut pas abuser des bonnes choses!
Pareil pour la cuisine, la vaisselle, le ménage. "Laisse ça chérie, aujourd'hui c'est pour moi, mais aujourd'hui seulement!" Faut pas abuser des bonnes choses!
C'est formidable, le regard chargé de reconnaissance, plein d'amour, qu'elle me lance ce jour-là me ferait presque penser que l'on devrait faire une journée de la femme par semaine... quoique... par mois ce serait déjà bien. Faut pas abuser des bonnes choses!
Il faut dire que nous les hommes, nous n'en avons pas, de journée spéciale, et on s'en passe très bien, si on arrêtait la journée de la femme, cela se passerait bien aussi. A condition que les femmes fassent leur part des choses.
Prenons les enfants, non contentes de les porter pendant 9 mois, de souffrir à l'accouchement, elles prétendent souvent empêcher le père de s'en occuper. trop brusques, trop durs, qu'ils sont ces foutus pères. En plus, ce sont eux qui ont mis leur femme enceinte, donc toutes ces souffrances, ils en sont responsables, salauds de pères.
Prenons le ménage, ne sachant, du point de vue féminin, pas même tenir un balai, que viendraient faire des hommes dans ces problèmes de nettoyage!
Rien, justement, puisque de votre propre aveu nous sommes des nuls!
La cuisine, c'est encore pire, c'est trop gras, trop salé, tous les ustensiles sont sales.
"Sors de ma cuisine" C'est le leitmotiv de beaucoup de femmes, c'est le crédo de beaucoup de maris.
Alors femmes, nos amies, nos égales, faites de nous, les hommes, vos amis, vos égaux et votre journée se passera tous les jours de l'année.
Voilà c'est tout, une petite colère passagère, ça va déjà mieux, dès que ma femme sera rentrée du travail, qu'elle aura fini sa vaisselle, je la laisserai me laver. Ah! que la vie d'homme comporte de difficulté!
Salut, les gars, éteignez votre ordinateur et allez aider votre femme!

jeudi 12 mars 2009

Improvisations colériques

Je ne suis inspiré par aucun sujet de haine, je suis trop triste en ce moment.
J'ai consacré 13 années de ma vie à l'organisation d'une manifestation me tenant particulièrement à coeur. Puis l'année dernière, je décidais de quitter l'association organisatrice, pensant avoir fait mon de voir, afin de me tourner vers d'autres cieux.
Ca n'est pas mon départ qui me rend triste, c'est la réaction qu'il a déclenché.
Profitant de mon absence, les personnes les plus viles ont fait main basse sur l'organisation. Ils ont d'abord sali ma personne par des insultes aussi minables et injustifiées que peut l'être leur présence au conseil d'administration de l'organisation de cette fête. Ils ont donc décidé de ne plus laisser place à l'improvisation qui faisait de cette fête une réussite car elle ne dépendait que de l'imagination, de la joie de vivre, du bonheur de retrouver une fois par an, un week-end durant près de 200 bénévoles. Chacun se responsabilisant le moment venu, cette fête était pleine de vitalité, de sourires et ses petites lacunes étaient son âme, ses errements étaient son charme.
Dorénavant, selon ses nouveaux tenants, elle sera régie d'une main de fer, traitant les bénévoles comme des salariés sans rémunération (ça s'appelle des esclaves) donc sans plaisir, virant sans ménagement les animations organisées par des bénévoles, les remplaçant par des "professionnels" qui agissent souvent plus par nécessité financière que par envie de réussir l'animation.
Voilà, c'est tout cela qui me rend triste car j'ai le sentiment que cette fête risque d'en mourir et, moi, je continue de l'aimer du plus profond de mon coeur.
Mes nouvelles activités me permettront de combler le vide, mais la disparition de cette fête laissera une blessure indélébile à mon âme.
Je ne vous dirai pas le nom de cette manifestation juste par respect pour les quelques gens vertueux qui y restent encore actifs.
Par contre, je puis vous dire que mes nouvelles activités me conduiront au magnifique château médiéval de Tonquédec afin de lui redonner vie et de me redonner le sourire et la joie de vivre qui me caractérisent.
Salut éteignez votre ordinateur et allez rendre hommage à tous les médiévistes sérieux qui vous rendent, un peu, de cette histoire du moyen-âge trop longtemps occultée.