dimanche 31 mars 2013

Tous à la manif'

   Décidément, j'avais décidé d'éluder le sujet, mais les tenants de cette histoire à dormir debout, après s'être mariés, commence à empoisonner à nouveau nos si sereines actualités du moment. Alors j'écris ce petit texte pour exprimer mon désir véritable de démocratie.
   Les organisateurs de ces manifestations de déni démocratique sont en manque de notoriété, ils n'ont trouvé que ce moyen pour faire parler d'eux, ils sont si grotesques que j'en arriverai à glorifier les idiots de la télé-réalité! Prenons le nom qu'ils ont donné à leur mouvement "manif' pour tous", déjà là, ça achoppe. Ils ne s'adressent qu'aux hommes, enfin c'est ce que dit le titre, pour tous, en fait c'est un rassemblement sexiste, seuls les mâles sont les bienvenus, pas de femmes, rien que du masculin.
   Bon, je reconnais que j'en rajoute un peu, mais avouez qu'ils auraient pu se fendre d'un "manif' pour toutes et tous", ce qui correspond mieux à leurs revendications. Le tout est de savoir quelles sont les raisons qui les poussent à manifester, est ce pour empêcher une certaine catégorie d'humains d'accéder à l'égalité? Est ce pour dénoncer l'homosexualité comme une maladie? N'est ce pas, plus simplement, de la simple homophobie? Je crains que ce ne soit qu'un amalgame de toutes ces questions, la plupart de ces revendicateurs ne savent même plus pourquoi ils sont là.
   En fait, il semble que ces manifestations ne soient le fait que de quelques organisateurs en mal de vie publique, qui ne cherchent qu'une notoriété de profit personnel. Un homosexuel qui est convaincu qu'il est nuisible d'accorder l'égalité aux homosexuels, des grenouilles de bénitier que même le pape ne aurait reconnaître comme Chrétiens et une folle qui ne peut pas jouir (ce n'est pas moi, mais son pseudonyme qui le dit!).
   Je pense, au vu de tous ces arguments, qu'il convient de changer le nom de cette association de malfaisants, plutôt que "manif' pour tous", cela devrait s'appeler "manip' fourre-tout"!
  

lundi 25 mars 2013

Autorité compétente.

   J'adore ce terme, il apporte une vraisemblance à nulle autre égale lorsque l'on veut exprimer une vérité absolue. Les autorités compétentes ont décidé que pour le bien de la population plus aucune décision ne serait prise avec son consentement, tout se fera entre experts, ceux là même qui représentent l'autorité compétente.
   Voilà à quoi se résume la nouvelle démocratie, les orientations générales sont choisies par une poignée de dirigeants et annoncées au peuple comme incontournables. Que voulez vous, quand on nous laisse le choix, nous, gens du peuple, refusons de laisser le cynisme prendre le pas sur le bon sens et l'humanité. C'est là que les autorités compétentes entrent en action, ils ordonnent, dans tous les sens du terme. Ils décident de façon autoritaire (logique pour une autorité!), ils font le tri, je pourrais même, en cette période d'élection papale, dire qu'ils consacrent par l'ordination, mais, démocratie oblige, ils font semblant de ne faire que prescrire!
   Il est vrai que notre société va de mal en pis, les scandales financiers succèdent aux scandales alimentaires, suivis de près par les scandales sexuels, tandis que les scandales politiques continuent allègrement de n'être pas jugés. Tout cela est normal nous dit l'autorité compétente, ce qui n'a rien de surprenant puisque c'est à elle que profitent tous ces abus!
   Tout ces faits nous permettent de douter des compétences de l'autorité, cela nous pousse à douter de celle que nous pourrions exercer sur nos enfants ou nos esclaves, euh, je veux dire salariés, pardon. Cette erreur est due à l'incompétence de mon cerveau à avoir une quelconque autorité sur mes différents organe. J'ai l'autorité incompétente, ce qui n'a rien de surprenant, puisque l'autorité compétente elle même fait la preuve de la plus grande incapacité à faire dans l'autoritarisme!
   Voilà, ce texte n'a pas vocation à faire autorité sur le sujet, mais il a la compétence requise pour prendre place en ce lieu.

mardi 12 mars 2013

J'aime pianoter.

     Non, je ne me suis pas mis à, mal, jouer du piano, ne soyez pas inquiets, mais c'est la leçon de piano de la fille de ma bien aimée qui m'a inspiré ce titre.
     J'ai pris conscience que le clavier était un mot commun au piano et à l'ordinateur, la différence étant que les notes musicales de l'un se transforment en notes lexicales sur l'autre. Je me prends donc à rêver que je vous joue une mélodie à chacun de mes textes, je commence à connaître la musique!
    Voilà, le ton est donné, même si mon imagination préfère la clef des champs à la clé de sol, je m'en voudrais d'être trop terre à terre.
    Je n'écrirais pas une symphonie, je tenterais, tout au plus, de faire preuve d'harmonie même si je ne suis pas un homme orchestre.
   Ce n'est, d'ailleurs, pas parce que j'ai souvent un parti pris que mes écrits  sont des partitions, je ne veux pas créer de scission, ni faire sécession (Il n'est pas question que je cesse d'écrire!), moins encore provoquer un schisme. Le schiste n'a rien à faire ici, même si mon ton est,parfois, rocailleux!
   De toute façon, le piano n'est pas fait pour le rock, n'en déplaise à J.L Lewis, je ne serais pas le caillou dans la chaussure de la littérature, je ne jetterais pas de pavé dans la mare, je vais y aller pianissimo.
   Après tout, de nombreuses personnes travaillent sur un clavier, il y a le claviériste, qui n'est pas un carriériste du clavier mais juste un musicien, d'autres s'appellent clavistes et n'ont aucun rapport avec l’œnologie, ni même avec l'esclavage, ils ne sont que des artistes graphiques.
   Il n'y a pas de catégorie de travailleur du clavier qui me corresponde, il va me falloir en trouver un, je ne saurais souffrir de n'être point nommé. Puisque le clavier est aussi un Christian et qu'il est hors de question  que l'on me compare à cet espèce d'espèce, je pense que je vais m'orienter vers un mot du style pianoteur ou pianotateur puisque je cherche ma voix!
   Bref, il importe surtout que je continue de pianoter sur ce clavier, inspiré par la musique de la vie qui passe, égrenant mes notes comme le ferait un musicien, au fil de l'air du temps. Je veux donner une tessiture à mes textes, afin de mettre à votre portée toute la gamme de mes pensées.
   

lundi 11 mars 2013

Et si on se contentait de vivre, tout simplement de vivre.

   Il y a quelque chose qui m'échappe chez beaucoup de nos contemporains, c'est l'énergie qu'ils utilisent à vouloir ce qu'ils n'ont pas. Ils ne se donnent pas les moyens de l'acquérir, ils se contentent de le vouloir et attendent que ça tombe du ciel, comme une manne divine! Nos chers "marchands du temple" se donnent de plus en plus de mal pour produire toujours plus de ces "obscurs objets du désir", par obscurs, j'entends "personne ne sait très bien à quoi ça peut servir mais tout le monde en veut!"
   Nous entrons dans une nouvelle ère, pour vaincre la crise, il faut consommer toujours plus et comme nous semblons avoir atteint les sommets dans l'inutilité des objets que l'on possède, nos créateurs de besoins se surpassent pour inventer des nouveautés qui dépassent toutes les autres en vanité, un mot à double sens parfaitement adapté à la situation! (Qu'est ce que j'aime la langue française quand elle est aussi parlante!)
   Alors il convient de se demander où cela peut nous mener, nos enfants sont les premières victimes de ce syndrome, nous les suivons de près puisque c'est notre argent qui paie leurs caprices. Il nous faut retrouver les mots qui permettent de résister à cette violence commerciale. Nous devrions pouvoir nous contenter de dire non, mais nos rejetons, qui se croient sur-informés par tous les médias qu'ils consomment jusqu'à l'abrutissement le plus complet, refusent de se contenter de l'autorité parentale, il leur en faut toujours plus, dans tous les domaines! Même l'obéissance semble devoir être achetée avec cette mercantile génération.
    Il est devenu impossible de critiquer quel que sujet que ce soit, une entreprise ou une personne peut porter plainte en diffamation et, le pire, gagner tous ses procès. La justice elle même cautionne ce genre de mode de pensée, nous n'avons plus le droit d'émettre un jugement, c'est du racisme, de l'ostracisme, de la "mal pensance", appelez ça comme vous voudrez, nul ne peut plus même en parler, il faut subir et accepter cette forme pernicieuse de censure.
   Dans ces conditions, je ne vois plus qu'un seul système de défense, la seule contre attaque possible est le silence, attention, je ne dis pas le laisser aller, je ne parle que de silence, il est parfois bien plus éloquent que la pire diatribe et ne sert plus les intérêts de ceux que l'on critiquait puisque l'on ne parle plus d'eux.. Les procès qu'ils intentent à tours de bras ne sont là que pour leur faire de la publicité, peu leur importe de gagner ou perdre, du moment qu'ils sont dans l'actualité, voire qu'ils font l'actualité. Si nous cessons de leur donner les moyens de faire parler d'eux, en les ignorant, ils disparaîtront dans la masse de leurs concurrents et redeviendront, à nos yeux, ce qu'ils n'auraient jamais dû cesser d'être, des marchands de vent.
   Il nous suffirait de peu pour que ce fantasme de vie meilleure devienne une réalité tangible, de plus en plus de personnes deviennent responsables et réfléchies dans leurs achats et dans leurs actes, c'est un bon début. Bientôt, nous saurons nous contenter de l'essentiel, vivre, tout simplement vivre.

vendredi 1 mars 2013

Je suis très à cheval!

   j'entends déjà le rire chevalin de certains d'entre vous, évidemment les marchands de viande m'ont mis en selle, je vais pouvoir chevaucher sur les actualités du moment, cela pourrait devenir mon dada! Il n'est nul besoin de prendre un chevalet pour vous faire un dessin, tout le monde se sent un peu victime de cette arnaque, même si ce n'est, somme toute, pas si grave.
   Je ne vais pas me transformer en chevalier de l'intransigeance alimentaire, nous n'allons pas non plus faire appel à la cavalerie, de toute façon, ils n'ont plus de chevaux, nous les avons tous mangés! Ce sont surtout nos enfants qui risquent d'en sortir traumatisés, allez donc leur proposer de manger un oeuf à cheval, ils vont hennir de dégoût et se mettre à crier: "cheval le dire à ma mère!". Ils vont devenir hippoallergiques!
   Nous n'allons pas perdre notre sang froid pour avoir mangé un palefroi, n'allons pas jusqu'à l'effroi face à l'affront d'une partie de nos industriels, ils n'ont jamais été l'étalon du respect des valeurs alimentaires, nous le savions déjà, il est vrai que nous ne les prenions tout de même pas pour des rosses, ni des bourrins, ils ne sont que des carnes qui veulent nous faire tourner en bourriques!
   Mais je crains d'avoir à le dire, le plus inquiétant ne se situe pas là, si ces mauvaises gens n'hésitent pas à nous faire manger du cheval plutôt que du boeuf, ne risque-t-on pas de se retrouver à chevaucher des bovins en lieu et place de nos magnifiques équidés? J'imagine bien le tiercé couru par des jockeys montant des vaches, ils seraient de vrais cow-boys, ça aurait de l'allure!
   Certaines expressions y perdraient de leur valeur, ainsi: " la lutte contre la malbouffe est mon "boeuf "de bataille", risque d'avoir moins d'impact et de faire paraître moins engagé. Il conviendrait de parler de remède de "taureau", pour exprimer l'efficacité d'un médicament, cela pourrait prêter à confusion!
   Bon, quoiqu'il en soit, il faut que nous prenions le cheval par les cornes pour que cet incident ne se reproduise plus. Mais nous ne sommes pas tant à plaindre que les Africains du sud, il paraît que leurs bouchers vendent de la girafe pour des antilopes, je ne peux m'empêcher de penser que c'est plus logique que nous, elles courent moins vite et sont plus grosses!