vendredi 1 mars 2013

Je suis très à cheval!

   j'entends déjà le rire chevalin de certains d'entre vous, évidemment les marchands de viande m'ont mis en selle, je vais pouvoir chevaucher sur les actualités du moment, cela pourrait devenir mon dada! Il n'est nul besoin de prendre un chevalet pour vous faire un dessin, tout le monde se sent un peu victime de cette arnaque, même si ce n'est, somme toute, pas si grave.
   Je ne vais pas me transformer en chevalier de l'intransigeance alimentaire, nous n'allons pas non plus faire appel à la cavalerie, de toute façon, ils n'ont plus de chevaux, nous les avons tous mangés! Ce sont surtout nos enfants qui risquent d'en sortir traumatisés, allez donc leur proposer de manger un oeuf à cheval, ils vont hennir de dégoût et se mettre à crier: "cheval le dire à ma mère!". Ils vont devenir hippoallergiques!
   Nous n'allons pas perdre notre sang froid pour avoir mangé un palefroi, n'allons pas jusqu'à l'effroi face à l'affront d'une partie de nos industriels, ils n'ont jamais été l'étalon du respect des valeurs alimentaires, nous le savions déjà, il est vrai que nous ne les prenions tout de même pas pour des rosses, ni des bourrins, ils ne sont que des carnes qui veulent nous faire tourner en bourriques!
   Mais je crains d'avoir à le dire, le plus inquiétant ne se situe pas là, si ces mauvaises gens n'hésitent pas à nous faire manger du cheval plutôt que du boeuf, ne risque-t-on pas de se retrouver à chevaucher des bovins en lieu et place de nos magnifiques équidés? J'imagine bien le tiercé couru par des jockeys montant des vaches, ils seraient de vrais cow-boys, ça aurait de l'allure!
   Certaines expressions y perdraient de leur valeur, ainsi: " la lutte contre la malbouffe est mon "boeuf "de bataille", risque d'avoir moins d'impact et de faire paraître moins engagé. Il conviendrait de parler de remède de "taureau", pour exprimer l'efficacité d'un médicament, cela pourrait prêter à confusion!
   Bon, quoiqu'il en soit, il faut que nous prenions le cheval par les cornes pour que cet incident ne se reproduise plus. Mais nous ne sommes pas tant à plaindre que les Africains du sud, il paraît que leurs bouchers vendent de la girafe pour des antilopes, je ne peux m'empêcher de penser que c'est plus logique que nous, elles courent moins vite et sont plus grosses!

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