vendredi 28 mai 2021

Le nouveau monde.

    L'enchaînement des crises actuel semble être le signal de départ d'une nouvelle expansion de l'Humain, nous. Quand une grippe un peu virulente effraie le monde entier, occultant toutes les autres épidémies, toutes les autres misères pourtant bien plus meurtrières, c'est qu'il est temps de regarder la réalité et de laisser paraître la vérité. Le seul véritable problème de l'humanité n'est pas l'écologie, moins encore l'épidémie, pas même la faim, il ne s'agit que de nombre, nous sommes trop nombreux pour si peu d'espace vital.

   Puisque la place nous manque il faut en trouver, mais ici, sur notre belle Terre, ce n'est plus possible, il faut conquérir de nouvelles terres comme le firent tant de nos ancêtres colonisateurs. Ensuite les terres étaient rapidement envahies par les moins éduqués des sociétés "civilisées", fuyant une misère que quelques riches entretenaient pour leur profit, déjà, et qu'ils s'empresseront de recréer en changeant juste le nom des exploiteurs !!! Il nous faut donc militer et aider à l'aboutissement de la conquête spatiale, cela devient un geste écologique puisque nous ne semblons plus capables de maîtriser nos pollutions et nuisances faites à la nature. Il devient indispensable d'aider les adeptes du toujours plus désireux de "décrocher la Lune", à s'envoler vers Mars, voire même plus loin où ils pourront créer un monde nouveau qui ressemblera étrangement à celui qu'ils ont abandonné. C'est le plus incroyable dans nos comportements, nous voulons toujours créer un monde meilleur mais nous ne faisons jamais que répéter les mêmes erreurs.

   Ainsi, ce fabuleux monde qui devait se relever de la pandémie instaurée par les pouvoirs politiques ne fait rien pour changer. L'écologie n'est qu'un sujet de débats stériles, la faim dans le monde n'est pas due aux gaspillages de nos sociétés si évoluées et les autres pandémies, réelles elles, ne touchant que des pauvres n'intéressent aucun investisseur.D'ailleurs le virus à peine éloigné, les actualités ne nous parlent plus que des guerres qui se font jour dans des endroits qui n'ont jamais connu la paix, de la violence déchaînée des jeunes au moindre coup de couteau dans des cités qui n'ont jamais connu de tranquillité. Oubliés les camps de concentration pour personnes âgées (ehpad, je crois), le sacrifice du corps médical et toutes ces professions qui étaient devenues héroïques. Maintenant que les classes dirigeantes ont obtenu la confirmation de notre naïveté de citoyens honnêtes, les dictatures vont se multiplier jusque dans nos démocraties pourtant éprouvées. Maquillant les mesures liberticides en nécessités sanitaires, ils font taire non seulement toutes les velléités de contestation mais aussi les moyens d'exprimer son mécontentement. 

   Donc les raisons d'être en colère sont toujours les mêmes, ce qui est nouveau c'est qu'il ne faut plus le dire au risque de passer pour un danger...pour la démocratie, hé, hé, hé, bienvenue dans un monde nouveau.

  

mercredi 26 mai 2021

Ecrire aveuglément.

    Ayant appris à contrôler mes maux, je retrouve enfin mes mots, je ne les avais qu'égarés dans un coin brumeux  de ma tête et ils reviennent noircir un peu l'écran devenu blanc de mon blog. Il me reste cependant un étonnant obstacle à franchir, taper mes textes sur un écran que mon épilepsie m'interdit de regarder. Je sens quelques sourires ironiques mais il faut comprendre que je suis si amoureux de notre belle langue, je m'en voudrais de la mal écrire faute d'avoir pu me relire. Heureusement que mes doigts avaient déjà pris l'habitude d'une certaine indépendance dans l'écriture, il me faut juste accepter de leur faire une confiance aveugle alors qu'il me faudrait plutôt les garder à l'oeil. Cependant je dois admettre qu'ils trouvent facilement l'inspiration, je pourrais dire les doigts dans le nez s'ils n'étaient concentrés sur le clavier.

   Voilà, à peine ont-ils pris le pouvoir que leurs mots divergent de mes pensées, du coup je ne sais plus où j'en suis puisque incapable de me relire.

   Peu importe, je vais laisser libre cours à mon esprit vagabond de conter tout ce qui lui fait envie. Or il se trouve que l'envie est d'écrire afin de décrire les vues qui s'offrent à mes regards. Je veux offrir une photographie littéraire de cette vie qui cultive tant la différence que je lui étais devenu indifférent, elle redevient ma vie avec ses aventures qui n'en sont pas.

   Il ne manquerait plus que mes doigts en fassent toute une histoire !!!