mardi 21 août 2012

J'ai bien fait d'arrêter de fumer.

   Cela fait maintenant six mois que je n'ai pas touché la moindre cigarette, je suis très fier de moi et mon souffle retrouvé ainsi que les sens du goût et de l'odorat me réjouissent un peu plus chaque jour. Encore que pour l'odorat, je suis parfois circonspect, toutes les odeurs que je redécouvre ne sont pas, forcément, bonnes à sentir, enfin ce ne sont que de menus inconvénients puisque l'arrêt du tabac a, pour moi, une odeur de sainteté!
   Le problème, puisque c'est bien de cela qu'il s'agit, vient d'ailleurs, ce sont des nouvelles du monde médical qui provoquent mon inquiétude. Figurez vous que j'ai lu un article expliquant que la consommation d'oeufs est plus nuisible que celle du tabac! Enfer et damnation, je me suis trompé d'ennemi, ce n'est point de fumer qu'il eut fallu arrêter, mais, bel et bien, de manger des oeufs! Dire qu'une de mes expressions favorites était: "ne fais pas l'oeuf!", serait ce, qu'inconsciemment, je savais déjà l'incroyable vérité?
   Que faut il faire, je vous le demande, nous ne pouvons rester sans réaction, il faut proposer des solutions aux services sanitaires. Peut-être faudrait il imposer aux producteurs d'oeufs des règles drastiques, comme pour la lutte contre le tabagisme. J'imagine bien les oeufs avec une inscription telle que: "manger des oeufs peut nuire à votre santé", "femmes enceintes, ne mangez pas d'oeufs", "qui vole un oeuf, vole un boeuf", qu'est ce que je raconte moi? Voilà que je me mets à délirer, ce doit être à cause de ma consommation d'oeufs!
   La technologie moderne nous permettra d'apposer des photos de vaisseaux sanguins touchés par un taux de cholestérol trop élevé, l'image d'un coeur entouré de mauvaises graisses, des dents jaunies par l'oeuf assassin, que sais je encore, ils n'ont plus de limites nos scientifiques. Nous sommes entrés dans une époque où tout est dangereux, même l'oeuf, symbole représentatif de la vie jusqu'à ce jour, le voici devenu synonyme de mort!
   Alors je voudrais que ce texte devienne un message adressé à tous ces hurluberlus de scientifiques qui ressemblent de plus en plus à des apprentis sorciers. Mesdames et messieurs les grands chercheurs, après avoir annoncé la fin du monde pour cette année, puis l'avoir démenti en prétendant qu'elle n'était que reportée, après avoir annoncé le réchauffement climatique, puis que nous entrions dans une mini-ère glaciaire à cause d'un soleil moins actif, vous vous en prenez à l'alimentation avec les mêmes convictions, de grâce, rentrez dans vos coquilles et "arrêtez de faire les oeufs!".

samedi 18 août 2012

J'aime l'égalité des sexes.

   Il est des rencontres privilégiées dans la vie, ce soir, j'en ai fait une très surprenante, un professeur d'histoire à la retraite, mais un farfelu comme l'on en rencontre peu dans ce milieu. C'est lors d'une conversation riche et variée qu'il m'a soufflé l'idée de ce texte, il a transformé le mot per en mer, je me suis tout de suite dit, quelle idée perveilleuse d'ainsi changer les mots afin de leur donner une apparente égalité entre les masculins et les féminins, point de merversité, là dedans, ni même de merfidie, juste une idée drôle et originale.
   Il me faudra, cependant, être péritoire si je ne veux point devenir percantile, mais peut on vendre une idée aussi meramptoire? Si cela arrivait, vous pourriez me mettre une maire de claques, d'ailleurs le paire de ma ville de Dinan ne m'en voudra pas, j'en serai fort épouse! Je ne veux pas passer pour un merdreau de l'année, je vais devoir me surpasser un peu et être à l'écoute de mes merceptions afin de ne pas provoquer vos déceptions. Si vous mercevez la moindre merdition dans mes écrits de ce jour, je vous prierai de ne pas m'en tenir rigueur, je suis un peu merplexe quant à l'écriture de ce texte.
   Je dois mersister, écrire en merpendiculaire pour ne pas prendre la tangente, je ne voudrais pas passer pour un percenaire de l'écriture, je pourrais avoir l'air d'un perlan frit! Il me faut mérenniser mes textes, je dois donc atteindre la merfection si je ne veux pas merdre mes lecteurs, je vous tends la merche avant que d'être merclus de fatigue. Si mon méricarde me lâche il faudra me mettre sous merfusion, je serai en grand méril, si je m'en sors je dirai perci!
   Bon, je ne vais pas vous torturer plus longtemps, je mériclite, j'en merds mon latin, alors mermettez moi de me retirer afin d'assurer la merpétuation de mes écrits.