lundi 30 avril 2018

Des phrases en phase.

   Il est une expression qui parle de "faire des phrases" qui ne signifie que parler avec emphase, donc faire des phrases pour ne rien dire, ce qui semble être devenu le mode d'expression favori de nos dirigeants.
   De plus, comme ils sont intellectuellement limités, ils vont au plus simple, "faire une phrase", celle qui ne fera pas mouche parce que justifiée mais juste par son emphase.
   Saint Emmanuel, alias Louis le dix-neuvième, l'a parfaitement compris, c'est pour ça qu'il a épousé une prof de français un peu expérimentée! Le bougre, il préparerait son plan depuis l'enfance, dévoilant un peu plus son côté autistique!
   Bref, plutôt que de faire dans la périphrase, nos politiques préfèrent ne rien dire en paraphrasant la phraséologie des nouveaux intellectuels, ceux qui ont fait des études à la télé-université, tant qu'à passer pour un imbécile autant n'être compris que par des imbéciles!
   Ils sont devenus des rhétoriciens de la théorie du vide, la réalité n'est plus que verbale, il suffit d'évoquer un sujet pour le valoriser, il suffit de le taire pour le faire disparaître.
   Il faut savoir tourner ses phrases afin de n'avoir plus qu'à dire les choses pour qu'elles aient une réalité. Ainsi vivons nous entourés de dangereux intégristes religieux qui, la bave aux lèvres, n'attendent que de nous tuer mais qui ne peuvent le faire grâce aux restrictions de nos libertés individuelles. Merci à nos dirigeants de prendre si grand soin de nos vies, parce que empêcher environ trois cent morts tous les trois ans vaut bien quelques sacrifices, hein!
   C'est un peu comme la limitation de vitesse, c'est pour sauver, au moins, une centaine de vies par an, si cela enrichit les caisses de l'état ce n'est qu'un heureux hasard parce que notre saint président ne pense qu'à nos vies, il le dit assez fort en tout cas!
   De phrases à emphase en paraphrases, sans omettre les périphrases, ils nous déphasent tant qu'on pourrait dire qu'ils nous déphrasent!
   Tout cela n'est qu'histoire de terminologie finalement, peut-être arrivons nous à un terme?

dimanche 29 avril 2018

Instinct de survie.

   En cette période de troubles de ma santé, je prends conscience que ma résistance n'est due qu'à un instinct de survie chevillé au corps. Par jeu, autant que par nécessité, j'ai décidé de le laisser prendre certaines décisions difficiles, mais nous luttons depuis trop longtemps contre nos instincts pour qu'ils soient encore totalement efficaces!
   J'ai rencontré de vrais spécialistes de la survie en conditions extrêmes, handicaps ou affections sévères, rien ne semble pouvoir les convaincre que leur vie n'est plus qu'un souffle, même s'ils sont conscients qu'elle ne tient qu'à un fil, ils pensent décider de sa longueur, fut-ce dans la douleur.
   J'entre à peine dans les méandres de la douleur que des questionnements se font jour, l'inactivité liée, l'inactivisme pourrais-je dire tant je suis contraint à l'immobilité certaines fois, pour commencer. Je ne peux plus proposer mes services aux voisines âgées, un simple sac de courses peut m'être nuisible!
   Je dois adopter un comportement qui me paraît contre-nature, il n'y a plus de place pour ma spontanéité. Je suis en recherche d'activités auxquelles je puis me consacrer sans retenue, mais ne plus me servir de mon corps m'est une gageure pour l'instant rédhibitoire. Comment être actif en étant contraint à l'immobilité?
   Cet instinct qui m'a tant servi, dont je me suis tant servi, souvent malgré moi, et que je dois, aujourd'hui, transformer en intelligence afin de simplement accepter une vie qui ne serait qu'une survie!
   Car instinctivement, ce n'est pas la survie à tout prix qui prime, j'aurai une tendance naturelle à laisser faire la nature, en vrai écologiste, dans le plus pur respect des lois de la vie, la vraie, celle dont on peut mourir à tout instant.
   Il n'est pas question de devenir un résident, un usager ou quel que soit le sobriquet dont on m'y affublerait d'une quelconque structure dédiée à la mort. Je refuse par avance d'être un moteur pour l'emploi de désoeuvrés qui penseront que me torcher le cul est un métier!
   Je ne céderais pas plus aux sirènes de la médecine, quand bien même elles ressembleraient à d'accortes infirmières, je ne me ferais pas l'épigone de quelque professeur fou, convaincu que ce n'est que l'âge de la mort qui importe, pas l'état dans lequel on y arrive. Ils deviennent des dealers de drogues de plus en plus fortes qui ne nous font oublier les douleurs qu'en nous endormant, quelle vie!
   Voilà où j'en suis de mes pérégrinations intérieures, une prochaine rencontre avec de nouveaux spécialistes médicaux me laisse dans l'attente d'une évolution, mais je reste instinctivement prudent!
 

samedi 28 avril 2018

Re(co)nnaissance.

   Être né un vingt-quatre décembre, c'est déjà particulier, mais y ajouter la tuberculose de sa maman afin de naître dans une improbable ville des Alpes, cela tient de la gageure!
   Comme j'ai fait une apparition impromptue, cela a déclenché une série de péripéties dont je n'ai pas le moindre souvenir, je suis passé de mains en mains mais je suis là et bien vivant, ce sont surtout les adultes responsables qui ont dû en souffrir!
   En fait, je ne suis pas devenu instable au fil de ma vie, je le suis de naissance, j'irai bien jusqu'à dire que c'est dans mes gènes mais je serai alors "l'exception qui confirme la règle" car même mes enfants n'en ont pas hérité.
   Il y a bien les divers choix professionnels de mon père qui nous ont promené dans ce beau pays, mais c'était pour aboutir à une forme de stabilité, sans jamais passer le moindre entretien d'embauche, soit dit en passant! Là, j'ai aussi cette particularité d'avoir été jusqu'à passer des entretiens sans chercher d'emploi, juste pour le challenge, pour me maintenir en vie?
   Cette affection qui me touche n'est-elle pas apparue juste pour que je prenne conscience de ma vraie valeur, que je cesse de dénier mon culte(!), d'une certaine manière?
   Je suis contraint d'accepter ce que je n'ai jamais voulu admettre comme un acquis, mais cette facilité d'adaptation, cette réactivité presque insensée et la compréhension rapide, parfois trop, faisant naître l'ennui avec son envie de départ, viennent confirmer cette intelligence, puisque c'est bien d'elle qu'il s'agit.
   Le premier effet de cette découverte est la relativisation que cela provoque, se penser intelligent n'est pas se savoir intelligent car il se crée un décalage qui empêche la vie en bonne intelligence justement. D'ailleurs, les écrits de monsieur Einstein me restent toujours aussi hermétiques!
   Il est cependant une petite lumière qui s'est allumée, elle éclaire ma voie, elle éclaircit ma voix, elle guide mes doigts, bon elle ne peut plus rien pour mes noix mais à mon âge ça ne m'inquiète plus trop! L'épilepsie ne serait que le moyen utilisé par mon cerveau pour que mon corps accepte de le laisser travailler à sa place, je ruse pour abuser mon inconscient et il ne se laisse pas faire, normal c'est le mien!
   Bref, il est une masse gélatineuse, qui n'existait que par ses migraines et quelques fulgurances passagères, qui prétend à une réelle fonction, je n'ai plus qu'à me mettre à la musculation...des neurones!
 
 
 
 

mercredi 25 avril 2018

Dernières volontés.

   Ceci n'est pas mon testament, il n'est pas question de mourir avant, justement, d'avoir accompli mes dernières volontés!
   Le problème étant qu'elles me sont dictées par mon état de santé qui, en refusant de se stabiliser, m'empêche de trouver une nouvelle voie, cela me laisse sans voix, c'est vous dire si ça m'inquiète!
   Bon, la première de mes dernières volontés est d'avoir la volonté d'accepter d'être malade contre ma volonté. Ceci étant accompli, il faudra que j'accepte volontiers les handicaps liés, afin que mes volontés ne se transforment pas en simples envies.
   Je ne suis pas obligé d'en faire d'ultimes, je n'en suis pas à cette extrémité, mais une petite voix me susurre qu'il serait sage d'arrêter certains choix de façon moins hasardeuse qu'à mon habitude!
   Il me faut devenir volontariste sans être velléitaire aux exigences de ma santé, faire preuve d'une saine détermination à accepter ce qui me paraissait inacceptable.
   Je vais devoir agir contre mon gré, je peux bien maugréer, il me faudra agréer sans retenue à la volonté de mon corps de ne plus faire d'efforts, comme s'il était sans volonté!
   Il ne faut pas que ce soit une simple toquade, une vraie disposition d'âme est nécessaire même si je n'ai pas mon libre arbitre, je ne puis avoir d'autre dessein qu'en faire mon destin.
   Donc, mes dernières volontés seront dictées par ma détermination à faire preuve d'opiniâtreté dans mes ultimes désirs d'agir contre le gré de mon instinct de survie.
   Il risque d'être étrange, mon testament!

Ne pas oublier d'oublier.

   J'ai oublié le sujet, mais c'est heureux puisqu'il s'agit de l'oubli, sans y sombrer cependant car si je retrouve ma mémoire j'en serais sauvé!
   Bon, je découvre que j'ai oublié beaucoup de choses, par ingratitude ou négligence, peu importe, ce qui compte est ce que je n'ai pas oublié et qu'il conviendrait pourtant d'effacer de ma mémoire. Je dois m'accorder le droit à l'oubli!
   Ce n'est pas parce que j'ai un devoir d'oubli que je vais devenir oublieux du passé, je dois simplement ne pas oublier que c'est déjà passé et que le passé ne peut être présent, de plus il est imparfait puisqu'il n'a plus de futur!
   Or donc, il faut pouvoir oublier pour pratiquer le pardon qui permet d'avancer, une forme d'abnégation positive des souvenirs négatifs, sans aller jusqu'à s'oublier pour autant!
   Mais le véritable oubli est un art difficile car il s'agit d'omettre sans oublier, effacer ce qui ne peut plus servir et ne conserver que l'essentiel.
   La vie est une immense plaisanterie, je découvre que j'ai une capacité de mémorisation hors du commun pour mieux prendre conscience que c'est ce qui m'a nui. Il me faut apprendre à oublier si je veux cesser de m'oublier!
   C'est la source du problème, comment puis-je accepter l'intelligence comme un don alors que j'ai consacré ma vie à me convaincre que c'était mon pire défaut. Il y a, au moins, trois personnes qui m'avaient alerté mais il n'est pire sourd que celui qui ne veut entendre et ils savaient que j'étais mon seul frein.
   Je ne peux plus nier ce que je savais, ce n'était pas une simple intuition, pas plus que des éclairs de génie, quand j'avais une idée je m'arrangeais pour la transmettre afin qu'elle ne vienne pas de moi. La nature humaine nous pousse vers la simplicité, il suffit de tendre la perche et de nombreuses mains la saisiront!
   Ce n'est pas la bonne action qu'il faut oublier, c'est la rancune inconsciente qui a pu se faire jour pour un simple merci, omis ou mal dit. Il m'est arrivé aussi d'oublier de remercier, un service n'est pourtant jamais dû, on ne rend pas un service, on rend service, c'est tout!
   Nous devons rendre notre mémoire sélective, ne conserver que le côté face et jeter le côté pile, chaque expérience a eu un apport, positif ou non, cela reste un apport.
   Voilà, il faut apprendre à oublier pour être certain de pouvoir mieux se souvenir, afin que nos mémoires soient lavées, alors nos vies seront belles!
   Souvenirs, je vous aime, tous!
 
 

dimanche 22 avril 2018

Sain est le docteur.

   Je sors d'un mutisme imposé par la maladie, encore une surcharge électrique gaspillée, si au moins je pouvais récupérer et vendre ce trop plein d'énergie, je ferai fortune!
   Mais là n'est pas mon sujet, cette affection qui ne veut pas se dévoiler me permet de multiplier les rencontres improbables, de spécialistes en autres malades, c'est un parcours pittoresque qui permet, tant que la médecine n'a pas de certitudes, toutes les extrapolations scientifiques, ou pas, je suis juste devenu intelligent et ça ne garantit rien.
   J'ai découvert que j'avais autorité sur les spécialistes médicaux par mon simple pouvoir de refuser les examens, je m'en suis donné à coeur-joie! Ils m'ont donc viré plus que relâché, avec ma promesse de revenir de mon plein-gré sous dix jours, c'est à ce moment qu'ils ont consenti à avouer leur impuissance à y comprendre quoi que ce soit!
   Ce qui nous met sur un pied d'égalité, d'où leur dépit, avoir sacrifié tant d'année aux études médicales pour se retrouver au niveau du premier artilleur venu! La bonne nouvelle est que cela me permet de rencontrer d'autres spécialistes encore plus spécialisés puisque je suis un cas spécial, mais ça je n'en avais jamais douté!
   Tout ça pour vous dire que je vais me rapprocher du paradis, cet endroit rempli de femmes et d'hommes touchés par la grâce des dieux qui, s'ils ne sont pas des saints, sont sains et je vais entrer en leur sein! Je vais devenir le spécialiste des spécialistes, le sain des sains!
   Ceint de ma toute nouvelle auréole, je vais rejoindre le paradis des créateurs de maladies nouvelles, si la pathologie peut être nommée c'est qu'elle existe, sinon nous ne serions pas malades, c'est aussi simple que ça!
   Donc, la règle est facile à comprendre, les médecins décident d'une dénomination, dans mon cas l'épilepsie, ensuite nous devrions nous plier à certaines exigences de la maladie, dont les médications, et réagir selon la notice!
   La notice est aux médecins ce que l'évangile est aux curés, s'il y a dysfonctionnement c'est forcément dû au malade!
   Comme je fais la preuve d'une évidente mauvaise volonté à leur dévoiler mon intimité organique, ils essaient de ruser, ils m'orientent vers des médecins qui ne me connaissent pas, ils doivent compter sur l'effet de surprise!
   Bon, j'essaie de conserver un peu d'humour, mais je ne suis pas spécialement enchanté de découvrir que la médecine a autant de spécialisations, si au moins ils me donnaient une réponse fiable!
 
 

mardi 17 avril 2018

Je préférerais mourir de mon vivant.

   La seule véritable connaissance acquise de l'humain est qu'il va mourir, tout le reste n'est que billevesée puisque nous en ignorons même la date! Nous arrivons, parfois, à en connaître la cause peu avant la fin, c'est de bien peu d'intérêt puisque, souvent, trop tard!
   Notre société semble pourtant en plein refus de cette simple vérité, non seulement nous voulons savoir le pourquoi, mais il nous faut absolument retarder le moment inéluctable de la fin, quel qu'en soit le prix!
   Justement, la vie me contraint à accepter des changements que je pourrais trouver inacceptables pour certains. Ils ne le sont pas encore, mais certains épisodes laissent craindre le pire pour ma mobilité et, par dessus tout, la souffrance qu'ils engendrent.
   Certes, il existe des drogues suffisamment puissantes pour circonvenir les douleurs les plus terribles, mais elles ne sont qu'un leurre et finissent invariablement par être inefficaces. Sans parler du risque d'oublier sa lésion et de l'aggraver, cela ne peut-être qu'un pis-aller.
   Je suis dans la difficile acceptation d'un état que je ne puis nier, je sais que je peux le stabiliser par quelques efforts d'hygiène de vie, c'est ce qui m'occupe, voir me préoccupe, en cette période d'ennuis!
   Mais il est une réalité que je ne peux fuir, les différents examens ont eu raison de mes derniers espoirs, l'état de délabrement de divers endroits de mon dos ne peut que se dégrader. Pour l'instant la médecine ne peut rien promettre de fiable, leurs tentatives tiennent du coup de poker, au moins ont-ils eu l'honnêteté de me le dire! Pour des personnes qui ont l'habitude d'intervenir dans le dos des gens, avouez que c'est surprenant!
   La récente période de troubles climatiques m'a donné un aperçu de ce que je devrais accepter comme quotidien, je dois bien avouer que sans drogues dures cela paraît difficilement acceptable. J'ai pourtant décidé de ne pas tomber dans ce piège, même remboursée par la sécurité sociale la codéine reste une drogue.
   Mais les moyens de lutte contre la douleur ne sont pas légion, l'acceptation reste une base tant qu'un certain stade n'est pas atteint. Là, seule l'immobilité peut atténuer la violence de la douleur, mais ce n'est qu'un adoucissement de la peine.
   L'immobilisme lui-même devient douleur, vécu comme une ultime contrainte, la liberté de mouvement entravée est mortelle pour un observateur, où puiser les inspirations qui permettent la respiration s'il n'est que des murs pour m'entourer?
   En tout cas, il est une certitude qui s'est fait jour au cours de cet épisode douloureux, je refuse par avance toute tergiversation, je n'accepterais de mourir que de mon vivant...bien vivant!!!
 
 

dimanche 15 avril 2018

Mauvais élève ou mal élevé?

   La grande question que tout parent se pose au moment d'emmener son enfant à l'école pour la première fois, est-il vraiment plus intelligent que les autres?
   Puis, dès le premier soir, on pressent un début de réponse, le regard de l'institutrice n'est pas illuminé comme le notre lorsqu'elle parle de notre enfant et de ses prouesses de la journée. Notre joyau n'a rien fait de plus que les autres, à savoir suivre les consignes!
   De toute façon, si votre enfant avait la moindre velléité d'indépendance, il serait vite classé comme "potentiellement à problèmes", dès lors il le deviendra inévitablement, puisque l'autorité elle-même l'y contraint!
   L'enchaînement se fait naturellement jusqu'au fatidique franchissement de ligne, l'enfant devient un mauvais élève, avant que de se définir lui-même comme LE mauvais élève.
   Cela devient un titre et un titre...ça se mérite, voire ça se revendique, il devient national, quel que soit le lieu, un dossier lourd...de conséquences et surtout porte ouverte aux préjugés.
   Le titre du texte n'est pas un simple jeu de mots, je crains qu'il s'agisse bel et bien d'un très vilains jeu de maux.
   Je peux le dire, j'ai vécu une étrange scolarité, liée à ces jugements hâtifs du corps enseignant dans ce qu'il a de plus vil, le complexe de supériorité. Ce qui est extrêmement nuisible de la part de personnes qui ne sont, finalement, que les plus idiots des intellectuels!
   La situation était simple, je comprenais tout de suite l'explication donc, lors des inévitables répétitions explicatives, je m'ennuyais. Et, pour vaincre l'ennui, il n'est rien de mieux que la pitrerie, les sanctions sont moins sévères de la part d'un enseignant qui a souri de nos frasques!
   Il arrive un moment, cependant, où le professeur le plus calme ne peut plus le garder, c'est là que les ennuis commencent!
   Quelques enseignants, souvent femmes, ont essayé de m'aider, mais ils étaient trop peu nombreux pour que j'ai foi en eux, j'ai préféré me laisser détruire en y apportant ma contribution, au moins avais-je l'impression d'être utile!
   Mais le mal était fait et j'étais définitivement classé mauvais élève, les professeurs me connaissaient avant que de m'avoir rencontré. Là encore, que faire d'autre que devenir le mauvais élève appelé de leurs voeux?
   Je ne veux en rien me dédouaner de ma part de responsabilité, je suis l'artisan de ma vie mais j'ai un sentiment d'abandon étrange, il y a forcément une personne au moins qui s'est rendu compte de la situation. Je n'en ai rien su!
   Je refuse pourtant de juger mon passé et ses acteurs, j'essaie juste d'y puiser ce qui m'est nécessaire pour continuer d'avancer et devenir, enfin, bien élevé!

samedi 14 avril 2018

Produit en France.

   Je ne sais pas si vous y avez prêté attention mais les publicités précisent de plus en plus le côté "fabriqué en France", simple besoin de rassurer les populations ou véritable repli identitaire, la question mérite d'être posée.
   Le sujet est plus important qu'il n'y paraît de prime abord, parlant des origines des produits de consommation courante, il est facile d'enchaîner sur les origines des individus. Et là, pour bénéficier du fameux label "fabriqué en France", il nous faudra nous assurer que nos parents n'étaient pas à l'étranger au moment de notre conception!
   Sur les cartes d'identités, nationalité: Française mais fabriqué en Nouvelle-Zélande, éduqué pour partie en terres anglo-saxonnes, a pénétré en territoire de France sous forme foetale âgé de trois mois! Cela peut prêter à sourire mais, lors d'un entretien d'embauche, le patron français préférera du pur produit en France, même à compétences moindres, si l'on en croit la publicité!
   Bon, il faut reconnaître un effet positif au système, imaginons deux personnes de sexe opposé ayant voyagé sur le même radeau depuis un lointain pays. Ils ont sympathisé, se sont rapprochés, si bien qu'à leur arrivée sur notre territoire, ils ont fêté ça en créant la vie, leur enfant sera totalement Français, le label "fabriqué en France" bien en vue!
   Après les kiwis de Nouvelle-Zélande mais produits en France, nous avons inventé le "transformé en France", peu importe le verbe tant qu'apparaît le sésame, France! Le déclencheur de ce texte est l'association du mot cottage dans sa prononciation très Anglaise, keutaidje, mais de fabrication cent pour cent Française!
   Bref, je ne sais pas ce qui a pu déclencher ce soudain "patriotisme" pour les produits de chez nous, mais j'ai un peu de mal à accepter que du caca-colo revendique son côté fabriqué en France, mais ce n'est peut-être affiché que pour donner bonne conscience aux obèses, fabriqués en France par des façons étrangères de s'empiffrer?
   Peu importe, tant que c'est du "produit en France", ça reste entre nous et c'est ça qui compte, hein!?
 
 
 

jeudi 12 avril 2018

On ne va pas se géhenner!

   Nous vivons dans un monde étrange, il n'y a de place que pour les extrémismes, peut-être est-ce le signe que nous avons atteint une limite. Mais il semble que nous ayons besoin de nous sentir au bord de l'extinction pour réagir, un résidu d'instinct animal, sans doute!
   Là, nous n'en sommes qu'au paradoxe, la science n'a pas encore de preuves suffisamment concrètes pour pouvoir mettre à mal toutes les vanités des religions, quelles qu'elles soient! Toutes ces croyances créées par l'homme nous ont mené à nous croire le dessus de la création, quand nous n'en sommes que la plus jeune composante.
   Le plus incroyable de cette affaire est que tout le monde, ou presque, ait accepté de devenir l'esclave de dieux destructeurs tout en se croyant le joyau de la création. De création à crétinisme, il n'y a qu'un pas que l'humanité a franchi, pensant s'affranchir de sa mère nature en la dominant, d'ailleurs rares sont les religions où c'est la femme qui prédomine.
   Nous avons accepté parce que nous sommes sûrs que nous aurons une vie méta-physique de bonheur éternel en acceptant de vivre l'enfer durant notre seule vie réelle et ce n'est pas que le point de vue des trois principales religions monothéistes.
   Heureusement, l'humanité évolue, les divinités et leurs cortèges d'irrespects de la vie commencent à avoir moins prise sur les consciences des plus démunis qui savent, eux, que seul aujourd'hui compte, demain est déjà un futur improbable. L'instinct de survie chasse les derniers scrupules, seule compte la subsistance.
   Si "ventre affamé n'a pas d'oreilles", c'est pour permettre d'augmenter les autres capacités, dont celle d'observation qui a permis à l'humanité de se développer sereinement jusqu'à l'invention des dieux, ils ont servi d'excuse aux mauvais comportements. L'immense majorité des conflits armés ont la religion pour source commune, depuis...que l'homme est Homme!
   Il nous suffit de peu, passer de l'observance de règles par trop humaines pour être fiables à l'observation de la nature seule véritable pourvoyeuse de vie.
   Mais nous avons mis sous l'éteignoir l'expérience de l'âge, il est difficile d'accepter que les milliards d'années d'expérience de la nature ait plus de valeur que nos quelques milliers d'années de tâtonnements!
   Nous vivons dans la géhenne par nous créée, il ne tient qu'à nous qu'elle ne soit plus qu'une simple gêne, pour ça, il faut refuser de croire à l'enfer!

dimanche 8 avril 2018

Toujours envie!

    C'est le paradoxe de la situation, avoir envie d'être en vie comme si de rien n'était, mais être freiné dans ses envies par la vie.
   Il se pose alors la question existentielle, pourquoi mon corps et mon cerveau refusent-ils à ce point une cohabitation sereine voire, dans ce cas particulier, une nécessaire collaboration?
   La seule certitude qui se fait jour est le vieillissement de mon corps, la douleur à la limite du supportable, des pertes d'équilibre de plus en plus fréquentes, les joies du temps qui passe, en gros!
   Mais, face à un simple escalier, mes jambes vont naturellement éluder une marche sur deux, je suis grand c'est comme un réflexe, sauf que les deux premiers pas mettent fin à mes velléités de jouer les sportifs et je termine mon "escalade" titubant comme un boeuf cacochyme!
   L'escalier sort vainqueur de chacune de nos confrontations, mais je ne puis m'empêcher de relever son défi plusieurs fois par jour et jamais encore l'idée de monter marche par marche ne m'a effleuré, c'est pourtant ainsi que je termine mon ascension!
   Je dois mettre mes envies sous l'éteignoir avant qu'elles ne m'éteignent, modérer mes envies pour faire durer ma vie plus longtemps, mais aurais-je envie de vivre plus longtemps une vie sans envies? Devenir vieux empêcherait d'être envieux, l'enjeu étant de rester enjoué en se jouant de ses envies, sauf celles de faire pipi qui me semblent de plus en plus fréquentes, pas au point de justifier le titre, pas encore!
   Il ne suffit pas d'avoir envie de ne plus avoir envie pour ne plus avoir d'envies, ni même de le crier à l'envi et dans tous les environs, il faut sortir les avirons, si ce n'est les rames, pour avancer à contre courant.
   Comme c'est le cerveau qui produit ce courant,  afin d'électriser plus que d'électrifier le corps, il est d'autant plus difficile de faire de la résistance sans risquer le court-circuit!
   Jusqu'à présent, les mouvements incessants du corps compensaient la production électrique, aidés par quelques monumentales colères évitant les mises en surcharge du système.
   J'avais réussi à me débarrasser de mon encombrante colère, mais le chemin jusqu'à l'acceptation de l'immobilité me paraît escarpé et long, ce qui me contraint au mouvement!
   Je pourrais dire que je me mords la queue si j'étais encore assez souple pour ça, si je l'ai été un jour!
   Me voici donc en quête de l'immobilité perpétuelle de mon corps, pour y arriver je dois faire bouger mon cerveau, le mettre à la gymnastique en quelque sorte.
   J'avance lentement, malgré quelques avancées capitales, me rendre compte que remuer la tête en tous sens n'était d'aucune efficacité, entre autre! J'ai bien essayé de transformer mon cerveau en miroir pour qu'il réfléchisse malgré lui, puis je me suis enfoncé des ampoules électriques dans les oreilles afin que jaillisse la lumière, peine perdue!
   Cependant tout espoir n'est pas perdu, j'ai compris qu'il ne me fallait que changer d'envies, pas les supprimer. Il faut avoir envie d'avoir envie d'une nouvelle vie...
   Mais...c'est le résumé de ma vie!
 
 

samedi 7 avril 2018

Pars!

   Plutôt que de "tombé du ciel", tu as préféré y monter
   D'où tu peux chanter "je suis mort, qui, qui dit mieux"
   Peu importe, puisque pour nous, tu vas toujours "être là, être en vie"
   "Avec la rage en d'dans", Mona Lisa pourra continuer de klaxonner
   Mais "ce qui est dit doit être fait", fumant ta dernière "cigarette"
   Tu as sabré le "champagne" pour la "croisade des enfants"
   Avant que d'avoir à jamais "la tête en l'air"!
   Au revoir, Monsieur Jacques, à tout à l'heure
   Pour toujours!.

Plagiat.

   Hier, le soleil brillant réchauffait de ses rayons l'air encore frais du mois d'avril. Un temps à aller à la plage pour y profiter de la lumière, avant l'arrivée des toasts estivaux.
   Mais peine perdue, il y avait déjà une vingtaine de cadavres étalés ça et là et ne croyez pas que le terme soit exagéré. Tous sexes confondus, le plus jeune de ces maniaques du bronzage me faisait me sentir un adolescent pré-pubère!
   Enfin, peu m'importe, je suis là pour faire des photos de paysages originaux, pas de vieilles pin-up défraîchies et leurs jeunes éphèbes de quatre-vingt printemps au moins.
   Mais il était dit que je devrais consacrer quelques lignes à cette anecdote!
   C'est qu'elles n'en ont pas l'air de prime abord, mais elles sont encore pleines de vie et, surtout, d'envies les bronzées du troisième âge!
   Malgré ma piquante réplique disant que je ne photographiais que les jolis paysages, je me suis fait outrageusement draguer, je ne saurais le dire autrement. Des femmes de l'âge de ma mère, si ce n'est plus!
   Et le plus croustillant de l'histoire ne se situe même pas là, au cours de la conversation que je n'ai pu éluder, j'ai avoué avoir passé la cinquantaine...provoquant le plus vif désintérêt de mes interlocutrices!
   Depuis Macron, elles n'ont plus de limites les mémés! Une coupe à la Mireille Matthieu, une teinture blonde, un dentier à grande dents, un léger hâle et le tour est joué!
   Voilà, cela confirme, si besoin était, que je ne suis vraiment pas de la bonne génération. Trop vieux pour les vieilles lubriques, trop jeune pour les jeunes perverses, heureusement que j'ai une Amoureuse...de mon âge!

vendredi 6 avril 2018

Une bonne raison de mourir.

   Depuis quelque temps, nous entendons parler de diverses façons de mourir qui seraient toutes inadmissibles à notre époque, mais n'est-ce pas plus simplement un refus total de l'inéluctable mort?
   Nous sommes plus de sept milliards d'humains, il est donc normal qu'il y ait plus de morts, ce ne sont que des mathématiques!
   Mais nos têtes pensantes pensent que c'est une preuve de modernité et d'intelligence que de dépenser nos énergies à préserver la vie quand elle est déjà absente, voire pire.
   Il semble devenu impératif d'empêcher la nature de reprendre ses droits, fut-ce sur la santé, fut-ce au prix de dépenses aussi vaines qu'importantes. Du haut de ma naïveté, je pensais qu'éradiquer la faim et les guerres serait un beau challenge, mais non, il vaut mieux s'assurer que les peuples ne meurent plus de maladies!
   Comme ça, on peut vendre plus de médicaments et, dès qu'ils seront guéris, les populations pourront acheter des armes, mais la mort par balles n'est pas une maladie, donc c'est moins grave.
   Il faut reconnaître aux champs de bataille un esthétisme qu'est loin d'égaler la vue d'un hôpital, bien qu'un enfant malade garde un certain impact, que l'on préfère utiliser pour réclamer de l'argent aux citoyens. J'en arrive à me demander si les autorités compétentes ne veulent pas lutter contre les maladies que pour avoir plus de combattants, mais ce serait leur prêter beaucoup de cynisme...
   Nous voici donc dans un monde formidable où il est devenu plus indécent de mourir de maladie, ou même de vieillesse, que fauché par une balle en pleine jeunesse.
   Le rapprochement avec l'âge grandissant de nos dirigeants et leurs états de santé physique qui se dégradent serait par trop simpliste, il faudrait qu'ils soient protégés de tout risque de mort par balle pour que cela soit crédible!
   En attendant, personne ne s'inquiète du véritable danger de cette situation, le seul qui, à mes yeux, justifie ces comportements, l'état de santé mentale de nos dirigeants!
   Nous aurions là de bonnes raisons de les laisser mourir, avant qu'ils n'aient fini de pourrir le monde!
 
 
 

mardi 3 avril 2018

Seuil de tolérance.

   Tous, nous avons une limite, un seuil de tolérance au-delà duquel nous ne sommes plus totalement maîtres de nos comportements. Mais un seuil n'est jamais qu'un "pas-de-porte", et s'il n'y a pas de porte, c'est une invitation à entrer!
   Les limites sont faites pour être franchies, alors nous devrions "franchir la ligne" plus souvent, quelle que soit cette ligne, rang social, mode de pensée, religion, couleur de la peau, des cheveux, des yeux et des doigts de pieds (juste pour le sourire!).
   La médecine m'aura au moins permis d'en prendre conscience, surtout que ces limites ne sont définies que par nous-mêmes, notre éducation et nos héritages génétiques.
   Or donc, les spécialistes du cerveau dont j'ai croisé le chemin ont d'étranges façons de définir les individus, ainsi je serais un optimiste, définition médicale héritée de Socrate, avouez que ça fait plus riche!
   Entendre des médecins vous dire avec d'autres mots, ce que vous n'avez jamais réussi à exprimer vraiment, est juste un peu étrange puisque ce n'est pas une véritable surprise.
   En fait, le plus simple est que je vous le décrive comme je l'ai reçu, tant pis pour vous, même si vous devez commencer à être habitués, prenez un dictionnaire!
   Cela a commencé par une histoire bizarre à propos de différents types d'intelligences, il se trouve que la mienne serait émotionnelle, mais d'un niveau étonnamment élevé. Ce que je prenais pour de l'instinct n'était qu'une forme d'intelligence liée à ma capacité d'apprendre ce que je veux très vite et, surtout, de l'enregistrer sans en avoir pleinement conscience, mais de le restituer au moment opportun!
   La question est de savoir comment je puis être aussi intelligent sans en avoir réellement conscience, même si j'ai eu des moments de doutes!
   Peu importe, de toute façon je ne referais pas le passé, ce qui compte maintenant est d'apprendre à me servir de ce nouvel outil, le cerveau, puisqu'il semble qu'il soit bien rempli, je n'ai plus qu'à apprendre à le vider!
   Il est une première leçon que je puis tirer de cette situation, c'est de chercher mon seuil de tolérance générale, qu'il s'agisse d'idéologie, de douleur, de permissivité. Mais ce n'est qu'une série de tests qui débouchent sur une classification totalement aléatoire, alors j'ai décidé de m'amuser un peu, j'ai fait un test de tolérance sur ceux qui ont eu la malchance de croiser mon chemin!
   L'idée est simple à mettre en oeuvre, quittant l'hôpital j'ai demandé une cigarette à une personne, puis je suis revenu pour lui demander du feu, jusque là tout va bien. Alors j'ai fait semblant de manquer de monnaie pour un café, vingt centimes, je n'étais pas très exigeant mais le seuil de tolérance de cette aimable personne a été franchi, par une fin de non-recevoir nette!
   Un peu plus tard, l'occasion me fut offerte de tester ma propre capacité de résistance, devant un distributeur d'argent de galerie commerciale très fréquentée. Un monsieur opérait un retrait, je me tenais donc en retrait à une certaine distance de respect, je dois voir trop large car il m'arrive régulièrement de me faire passer devant!
   Aujourd'hui, je décidais de vérifier à la fois l'inattention des gens et ma patience, je fus servi au-delà de toute espérance, si j'en avais eu! Ce n'est qu'à la cinquième personne que j'ai craqué, j'ai aimablement expliqué ma situation à la charmante jeune femme qui prétendait passer avant moi, et bien, je me suis fait renvoyé paître, selon elle il n'est pas besoin de se tenir aussi loin.
   Alors, je lui ai laissé la place avec le sourire et, dès qu'elle a engagé sa carte, je me suis tenu juste derrière elle, presque à la toucher, croyez le ou non mais j'avais bel et bien franchi son seuil de tolérance. J'ai eu le droit à mon premier "vieux con" ne provenant pas d'une de mes filles, faisant d'autant reculer mon seuil de tolérance de l'insulte, je n'allais pas insulter une jeune femme, fut-elle vulgaire!
   Voilà, j'ai préféré ne pas pousser plus loin mon enquête, ce jour en tout cas, point trop n'en faut, je veux bien changer mais il ne faudrait pas que cela dépasse mon seuil de tolérance!
 
 
 
 
 

dimanche 1 avril 2018

Néc(r)ologie.

   Je veux exprimer ma colère contre tous ces néo-écologistes, Nicolas le bulot en tête, qui prétendent sauver le monde à coup de pétitions et autres types de procès stériles, qui finissent par être des testaments de l'écologie véritable.
   L'écologie est l'étude de la nature afin de nous y adapter au mieux et non pour l'adapter à nos caprices! Tant que cette simple idée ne sera pas le centre des débats, ils resteront de vains ébats!
   En ce premier avril, regardez votre jardin s'épanouir naturellement, avant que vous ne veniez perturber sa quiétude avec vos armes de jardinier, plus jamais il n'aura ce charme naturel qui, pourtant, le magnifie.
   Un simple mât, dans un angle, couvert de clématites, au bout duquel tourne une hélice, qui a permis la fermeture d'une centrale électrique, permet de continuer à vivre dans la lumière!
   Quand au bruit, entre une télévision, la musique et d'autres appareils électriques divers et variés, il n'est que peu de silence.
   Il est des Don Quichotte pour se battre contre les moulins à vent, qu'ils aient la forme d'éoliennes ou de panneaux solaires, pour eux, ces technologies seraient pire que le nucléaire, le charbon et le pétrole associés!
   Peu m'importe, je les laisse à la stérilité de leurs idées, la seule qui devrait faire débat est notre surconsommation d'électricité
   Mais là, plus personne ne dit rien, éteindre les lumières éteint les velléités des combattants de l'écologie nouvelle!
   Vous savez, celle qui permet de fermer les yeux en priant un potentiel dieu de nous épargner lors du cataclysme qui ne manquera pas d'arriver.