jeudi 12 mars 2009

Improvisations colériques

Je ne suis inspiré par aucun sujet de haine, je suis trop triste en ce moment.
J'ai consacré 13 années de ma vie à l'organisation d'une manifestation me tenant particulièrement à coeur. Puis l'année dernière, je décidais de quitter l'association organisatrice, pensant avoir fait mon de voir, afin de me tourner vers d'autres cieux.
Ca n'est pas mon départ qui me rend triste, c'est la réaction qu'il a déclenché.
Profitant de mon absence, les personnes les plus viles ont fait main basse sur l'organisation. Ils ont d'abord sali ma personne par des insultes aussi minables et injustifiées que peut l'être leur présence au conseil d'administration de l'organisation de cette fête. Ils ont donc décidé de ne plus laisser place à l'improvisation qui faisait de cette fête une réussite car elle ne dépendait que de l'imagination, de la joie de vivre, du bonheur de retrouver une fois par an, un week-end durant près de 200 bénévoles. Chacun se responsabilisant le moment venu, cette fête était pleine de vitalité, de sourires et ses petites lacunes étaient son âme, ses errements étaient son charme.
Dorénavant, selon ses nouveaux tenants, elle sera régie d'une main de fer, traitant les bénévoles comme des salariés sans rémunération (ça s'appelle des esclaves) donc sans plaisir, virant sans ménagement les animations organisées par des bénévoles, les remplaçant par des "professionnels" qui agissent souvent plus par nécessité financière que par envie de réussir l'animation.
Voilà, c'est tout cela qui me rend triste car j'ai le sentiment que cette fête risque d'en mourir et, moi, je continue de l'aimer du plus profond de mon coeur.
Mes nouvelles activités me permettront de combler le vide, mais la disparition de cette fête laissera une blessure indélébile à mon âme.
Je ne vous dirai pas le nom de cette manifestation juste par respect pour les quelques gens vertueux qui y restent encore actifs.
Par contre, je puis vous dire que mes nouvelles activités me conduiront au magnifique château médiéval de Tonquédec afin de lui redonner vie et de me redonner le sourire et la joie de vivre qui me caractérisent.
Salut éteignez votre ordinateur et allez rendre hommage à tous les médiévistes sérieux qui vous rendent, un peu, de cette histoire du moyen-âge trop longtemps occultée.

2 commentaires:

  1. http://castorprod.over-blog.com/

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  2. Beuheuheu, Fleuriquet, mais c'est triste ce que tu écris. Mais comment pourrait-il en être autrement ? Il est vrai que tu t'es beaucoup (énormément ? trop ?) investi dans cette fête et un certain nombre de personnes, dont moi, reconnaissent clairement que tu en as été un élément moteur. Mais courage, Tonquédec nosu appelle.... Tan tan taaaaan !

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