mercredi 13 février 2013

J'ai le nez qui coule.

   C'est normal en cette saison, il fait froid et humide, plus que l'été en tout cas, les nez peuvent donc couler tant qu'ils veulent. Le mien ne s'en prive pas, il commence par devenir tout rouge, puis il grossit (enfin c'est l'impression qu'il me donne!) se gonflant de ce liquide gluant si commun aux nez qui coulent pour jaillir tel une source vive dans la fontaine, il convient alors de se prémunir d'un mouchoir, qu'il soit de tissu ou en papier afin d'essuyer le morveux. C'est que ça peut faire tâche ce genre de liquide!
   Cette inflammation du nez est irritante, un nez coulant peut serrer la gorge de sa victime, l'empêchant de parler, ou alors il faut parler par le nez! Mais avoir la goutte au nez ne veut pas pour autant dire que l'on a un verre dans le nez, ceux qui pensent ainsi sont soûlants, je les ai dans le nez, ce n'est pas parce qu'il est coulant qu'il doit tout laisser passer. D'ailleurs, à vue de nez, ces gens là, à force de fourrer leur nez partout vont finir par se le casser, croyez moi, j'ai le nez creux!
   Tout ça me fait monter la moutarde au nez, ils commencent à me sortir par les trous de nez, ces morveux, ils veulent me tirer les vers du nez, ça se voit comme le nez au milieu de la figure, mais ma poésie ne vient pas de mon nez mais de mes doigts, en même temps, si je me les met dans le nez...il faudra que j'essaie un jour, si ça fonctionne, ce sera un pied de nez aux puristes de la poésie, je pourrai leur rire au nez! Ils vont pouvoir insinuer que je ne vois pas plus loin que le bout de mon nez, comme je serai vexé je ferai un nez de trois pieds de long, j'y verrai un peu plus loin que ces pince nez.
   Bon, ce n'est pas que je m'ennuie, mais je commence à piquer du nez, je risque de me casser le nez si je reste à mon bureau, je ne pourrai plus alors montrer le bout du nez, mais je pourrai dire que j'ai un coup dans le nez!
    

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