samedi 2 décembre 2017

Oxymore.

   Je ne suis responsable des mots qui vont suivre que parce qu'ils sont l'ouvrage de mes doigts. Le titre m'est inspiré par le plus grand des hasards, je l'ai entendu à la radio juste avant de le lire sur la quatrième de couverture d'un livre.
   Sa définition étant figure de style qui réunit deux mots en apparence contradictoires, je me rends compte que je suis un oxymore vivant!
   Je suis un handicapé hyperactif, ou un hyperactif handicapé, quel que soit le sens cela reste à double sens. Ce n'est pas la position des mots qui les met en opposition, mais l'imposition de l'un par rapport à l'autre!
   Mais j'ai toujours été un homme de contrastes, je fus même un tel contradicteur que j'ai fini en contradiction avec moi-même! Être un oxymore passe encore, accepter de devenir une antinomie est un autre pas à franchir!
   Moralement, je ne me sens pas encore oxydé, c'est physiquement que je n'ai plus le moral. Je vais devoir adopter une nouvelle moralité, pour ne pas augmenter mes risques de mortalité, quoique mourir alité ne me déplairait pas!
   La discordance entre mon cerveau et mon corps a toujours été visible, mais il y a, dans mon nouveau statut, une officialisation qui la rend dissonante à mes yeux. C'est pour ça qu'il faut que je change mon regard sur moi, n'étant pas toujours très regardant, ma difficulté est grande!
   Je suis en état de contradiction avec mon état d'esprit, ce qui est contre-indiqué par les médecins, pourtant contredits par mes résultats contradictoires d'examens!
   Bon, je viens de relire mon texte, finalement le seul oxymore de ma vie est mon nom, Fleuriquet du Boutefeu!
 

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