samedi 30 décembre 2017

Ça me branche.

   Je lis un livre magnifique sur les arbres ( "La vie secrète des arbres". P.Wohllenben), il confirme la vision que j'avais de ces majestueux représentants de mère nature. Quelques textes témoignent de cet immense respect dont je faisais la preuve lorsque mon métier me contraignait à leur infliger quelques égratignures, voire à les abattre.
   Je ne savais pas, alors, que la science tendrait à confirmer ce, qu'instinctivement, toute personne qui a côtoyé de près les arbres ressent. Ils ne sont pas que de simples végétaux, ils communiquent avec tout être vivant qui a des informations importantes pour eux. Ceux qui "savent les écouter" les entendent parfois!
   Lors d'élagages utiles, j'entends par là nécessaires à l'équilibre de l'arbre, il m'est arrivé de me sentir accueilli par celui qui devenait, pour lors, mon hôte. A aucun moment de mon intervention je ne me sentais en danger, quelle qu'en soit la hauteur.
   Je peux bien vous avouer que je lui parlais avant que de grimper dans un arbre, lui expliquant les raisons de ma présence et le profit qu'il pourrait tirer d'un travail propre. Des habitudes prises suite à des lectures sur l'approche de la nature des Amérindiens et des Celtes, de la superstition en quelque sorte! Quoique, on grimpe dans, jamais sur, un arbre.
   Et voila qu'un livre qui semble parfaitement documenté, écrit par un professionnel passionné, vient me laisser à penser que c'était une démarche scientifique!!!
   J'étais déjà sur le point de me laisser tomber de l'arbre de la raison, si la science me pousse à sauter, il n'y a plus qu'un pas à franchir...et j'aime marcher!
   Ayant perdu conscience suite à ma chute, je me suis réveillé au beau milieu d'une immense forêt primaire, entouré de vénérables pluricentenaires, voir plus pour de rares spécimens.
   A L'aulne de mon éveil je me sens un peu gland au milieu de cette forêt d'hêtres vivants, qui forment une chêne de solidarité.
   Ils se sont mis au bouleau, il y avait beaucoup de pin sur la planche. Comme la forêt est sous un charme, elle ne frêne pas sa croissance car elle peuplier devant certaines exigences. Oseraie je dire qu'elle sait faire preuve de souplesse?
   Je ne savais plus houx donner de la tête, alors j'ai été ouvrir le robinier pour me faire une tasse de tilleul, puis manger un sorbier à la châtaigne allongé sur le saule.
   Mais les arbres, ne voulant plus que je leur casse les noisettes, menacèrent de me noyer dans leur verdure. Mais c'est surtout l'odeur de sapin qui m'a fait fuir!

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