samedi 23 décembre 2017

La lumière des fêtes.

   L'américanisation de notre société n'a pas trop accroché sur les décors de Noël, il y a de moins en moins de maisons ou lieux de vie privés qui sont extérieurement décorés.
   Ce qui permet de se rendre compte que des décorations d'intérieur sont, par leurs discrètes apparitions, beaucoup plus dans l'esprit de cette période qui devrait n'être la fête que pour les chrétiens!
   Je profite de la nuit qui, très tôt, bien avant la fermeture des volets, contraint les lumières de s'allumer, permettant au regard du déambulateur de voler discrètement un peu de l'intimité des chaumières.
   Il y a peu d'endroits qui n'aient ne serait-ce qu'une ou deux décorations, rappelant que c'est Noël, j'avance le cœur réchauffé par ces lumières douces.
   Un simple regard nous ramène à des souvenirs heureux de notre enfance ou de nos enfants, à ces moments de joie vraie que nous avons tous éprouvés un jour.
   Au fil des pas, la flamme se rallume, se remettant à briller dans un cœur vrillé, éclairant le regard éteint, les lumières raniment la lumière.
   Les moments de vies volés par de discrètes œillades permettent de se rendre compte qu'il n'est pas que les chrétiens pour participer à l'illumination des intérieurs!
   D'ailleurs, les sourires enfantins n'ont pas de religion, si ce n'est celles que leurs parents leur imposent, et les regards brillent autant quels que soient les yeux qui les portent face aux jouets, lumières encore!
   Voila, je finis ma promenade par quelques courses, là aussi, les lumières de Noël brillent, mais elles ont une clarté aveuglante. Après la discrétion des intérieurs, je suis ramené brutalement en pleine lumière!
   Mais ils n'éteindront plus la flamme, Noël, quoiqu'ils fassent, restera la fête de l'amour.

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