mardi 19 décembre 2017

Le professeur.

   J'ai fait un constat étonnant en me renseignant sur une nouvelle profession liée à l'enseignement, le mot qui désigne les enseignants est à double sens!
   Un professeur est-il celui qui apprend ou le pro-fesseur qui est un adepte de la fessée?
   Ce fut une révélation si forte qu'elle ressemblait à une prophétie, je décidais d'en tirer profit pendant que je traçais mon propre profil professionnel, sans concessions comme une confession.
   En toute probité (non, je ne mettrais pas le tiret!), je procédais sans procédé, comme un promeneur mais je n'aime pas les meneurs pour autant! Profitant de mon statut protecteur, je ne protégeais pas mes arrières, me livrant à la providence, comptant sur la probabilité d'une solution proche à mes problèmes.
   Mais il me fallait suivre une procédure qui prône un processus progressif sans pour autant être processif. Ne voulant pas profaner (non, je n'aime pas faner!) les programmes établis, je ne proférais pas trop de protestations provocantes.
   Pourtant, il me semblait logique de faire de la provocation en cherchant une vocation!
   Mais il faut se prosterner pour prospérer et ne pas devenir prostatique, qui n'est pas quelqu'un qui aime l'immobilité. Si ma prose n'est pas proscrite, elle sera le propylée de ma propulsion dans la propédeutique! Ce qui ne signifie nullement que j'aime piler mes pulsions pédeutiques!
   Je ne serais jamais un proctologue et encore moins un procureur pro-cure, si je deviens prodigue, cela ne va-t-il pas boucher mon horizon?
   La profusion de professions provoque la prolongation de mes problèmes de prolixité et je n'en suis qu'au prologue.
   Je veux ici faire la promesse (sans aller à l'église!) que l'année prochaine (non, je n'aime pas être enchaîné!) je me serais procuré (non, définitivement, non!) les moyens de proclamer ma réussite parce que, oui je suis pro-clameurs!

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