dimanche 31 décembre 2017

Les mots contre les maux.

   Je sais que je ne devais pas revenir, mais je suis un incorrigible bavard, comme je n'ai personne d'autre pour m'écouter, je discute avec mes doigts!
   Ce sont eux qui m'ont poussé à reprendre la plume (c'est bizarre de l'écrire avec un clavier!), lorsqu'ils m'ont, fort justement, fait remarquer que plus ils s'activaient, plus j'avançais.
   Il est vrai qu'ils marchent mieux que mes jambes en ce moment, ce sont eux qui me portent. J'ai les doigts qui claquent mais les gifles sont, à l'instar de celles de mon Papa, constructives.
   J'ai dû être un punching-ball dans une précédente vie!
   Laissons donc s'exprimer ces prétentieux prétendants à la réussite, transformant les mots en émaux pour lutter contre mes maux, sauront-ils faire entendre leur voix pour m'aider à trouver la voie de ma voix?
   Comme j'ai foi en moi, je n'ai pas les foies puisque cette fois je laisse à mes doigts le soin de retrouver ma joie.
   Je vais dire pouce, mais pas me mettre à l'index, une nouvelle majeure annulerai (hé, hé, vous vous demandiez comment je m'en sortirais avec lui, il est juste un peu tordu!) de potentiels problèmes auriculaires!
   Il va me falloir mettre la main à la pâte, je semble avoir la patte pour ça, sans faire dans l'épate j'aurais l'air d'une nouille, sans griller les étapes lentement je me retape.
   Ma vie sera gardée au doigt et à l’œil, le doigt pour montrer, l’œil pour regarder. J'ai gardé un grand sens des responsabilités. Je ne me mettrais pas le doigt dans l’œil afin de garder mes doigts dans mon champ de vision.
   C'est que mes doigts ont l’œil, dès qu'ils échappent à mon regard, ils font dans le faux-fuyant, de peur de se faire taper dessus. Ils ne sont pas marteaux et refusent d'être mis au clou, je n'ai pas les outils pour lutter.
   Il va me falloir faire preuve de doigté si je veux amener mes doigts à obéir à mon cerveau qui est si lent qu'il s'envole facilement, sans pour autant être volage! Il a voulu voler dans les plumes de mes doigts, ces porte-plumes à la plume si acérée qu'elle a desserré l'étau, faisant baisser le taux d'adrénaline d'un cerveau au bord d'une ébullition due à son manque d'érudition!
   C'est dans le nez que mes doigts s'en sont sortis, contraignant le cerveau, qui manquait d'air, à une reddition sans conditions. Deux doigts dans les oreilles confirmèrent la sentence, après l'audition des témoins tous les voyants étaient au vert!
   Plus de doutes, je dois me mettre au diapason de mes doigts puisque ce sont eux qui donnent le...là!
 
 

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