jeudi 21 décembre 2017

Rapports médicaux.

   Une épilepsie aussi tardive qu'incongrue essaie de nuire à ma perfection, elle ne s'en sort pas trop mal, malgré la résistance que j'essaie de lui opposer.
   Contrairement à mes problèmes dorsaux qui m'ont été expliqués de façon précise par un très compétent ostéopathe (profession à peine reconnue, soit dit en passant!) et que je peux donc maîtriser par un comportement adapté, mon épilepsie se heurte au manque d'honnêteté intellectuelle des neurologues.
   La méconnaissance de cette maladie les rend maladroits, mais ils refusent d'admettre leurs incompétences de peur, sans doute, d'effrayer leurs patients.
   Ainsi, la source inconnue de mes crises d'épilepsie contraint la médecine à se livrer à de nombreux tests me transformant, malgré moi, en victime expiatoire de la recherche médicale tâtonnante! Ce qui me gêne le plus dans cette situation, c'est le manque d'ouverture d'esprit quand au choix des pistes à explorer.
   La neurologie en est aux prémices des découvertes du pouvoir extraordinaire du cerveau humain, nous pourrions penser que les spécialistes sont des gens curieux et attentifs aux interconnections des différentes parties de notre corps, qui n'est qu'un tout ce me semble.
   Mais non, nous avons eu diverses conversations sur ma vie passée, afin d'y trouver de potentielles sources d'empoisonnement de mon organisme. Hormis quelques surprises sur le degré d'agression de certaines professions ou activités pratiquées, aucune piste sérieuse n'est ressortie de ces entretiens.
  Je parlais alors de mes problèmes dorsaux, ainsi que de l'état déplorable de ma dentition, de mes acouphènes permanentes aussi, mais je me suis heurté à ce sourire narquois du spécialiste face à ce qu'il prend pour de la naïveté.
   Je suis convaincu que la médecine moderne a évolué dans sa communication, ayant compris que c'est par l'écoute attentive du patient que se résolvent beaucoup de soucis de santé. Ma très compétente jeune médecin traitant en est la meilleure preuve, en m'écoutant, elle m'a apporté les réponses à mes questionnements et n'a pas éludé les rapports possibles entre mes différentes affections.
   Si tout se passe bien, je n'ai plus qu'un seul rendez-vous avec Pocahontas, ma neurologue disneyphile, et il ne me servira pas à apprendre des nouvelles sur la source de mes maux, je le sais par les aveux arrachés à "lunettes roses", son collègue. Je n'honore cette dernière rencontre que pour la convaincre de nous laisser, ma toubib et moi, explorer les pistes qui leurs semblent désuètes à eux, les spécialistes si spécialement spécialisés que ça les rend spéciaux, si ce n'est spécieux!
   Je sais que j'aurais encore de nombreux rapports avec la médecine, mais je ne me ferai le rapporteur que des rapports affectifs, entendez par là ayant un rapport avec mes affections non amoureuses!

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