dimanche 7 janvier 2018

Troubles.

   Il est parfois de troublantes rencontres, ainsi, il est un de mes nouveaux amis qui souffre d'un mal inconnu pour moi, les médecins l'ont déclaré schizophrène.
   Il est très difficile d'en savoir plus, tant sur la pathologie par des recherches, que par cet ami qui se refuse à exprimer son problème. Le peu qu'il en a dit n'éclairant pas plus ma lanterne, j'ai cherché à faire la lumière sur cette sombre affaire.
   Ce serait une histoire de possession, j'utilise le conditionnel car je suis un incorrigible matérialiste, mais nous n'en sommes qu'au début de notre conte.
   Ainsi, j'ai appris que le diable existait pour cette personne comme le dieu de certains d'entre nous, il lui confère une réalité physique! Cette personne malfaisante se serait introduit dans l'esprit de mon ami, nuisant à son intégrité physique.
   La psychiatrie moderne semblant s'accommoder de cette situation, fait semblant de lutter par l'usage immodéré de drogues diverses et variées. Une situation également partagée par mon hébergeur, mais dans un autre registre, de la drogue pour lutter contre l'impalpable. Dans les deux cas, ils ont le statut d'adulte handicapé et n'ont plus, ni l'envie, ni la capacité de travailler à nouveau.
   Ces situations me troublent et ne me donnent guère envie de franchir ce cap, demander le statut d'adulte handicapé pourrait m'handicaper dans la recherche d'une nouvelle activité. Cela ne risque-t-il pas de me démotiver et, à l'instar de mes deux amis, de me pousser plus encore dans la maladie?
   Mais il est une vérité qui, peu à peu, se fait jour dans mon esprit. Ils ont l'air de se contenter de leurs maladies, pas de s'y adapter, je n'ai aucune impression qu'ils essaient vraiment de lutter.
   La médecine ne cherchant pas à résoudre le problème, la situation a l'air de contenter tout le monde.
   Nous avons réussi à déterminer de quel mal vous souffrez, vous ne voudriez pas qu'en plus on vous soigne vraiment!
   Ce qui questionne et provoque ce trouble est la légèreté dont semblent faire preuve les professionnels du milieu médical. Ils s'inquiètent plus des effets secondaires que de savoir si la médication est efficace, on rajoute quelques somnifères pour mieux endormir les dernières velléités potentielles.
   Une forme de statu-quo s'installe alors, mais j'ai l'avantage de vivre la situation de près et cette observation me pousse à considérer les psys comme des carabins plus que de vrais médecins.
   Mon problème d'épilepsie étant, lui aussi, une terra incognitae pour les spécialistes, cela crée des troubles qui, s'ils sont liés à ma santé, ne sont pas des troubles de santé!
   Mais c'est surtout l'état de santé mentale des spécialistes du cerveau qui me préoccupe, ils ont l'air de nager en eaux troubles!
   

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