mardi 23 janvier 2018

Média.

   Cela va sans doute vous surprendre mais ma première définition me dit que ce n'est que le pluriel de médium! Bon, je vais rajouter le "s" malgré tout car c'est la deuxième définition qui m'intéresse, les médias, simple abréviation de mass-média, terme anglais pour désigner tous ces gens qui sont sensés nous informer.
   Je vais tenter de faire de la médialogie, puisque c'est une science qui existe, selon le dictionnaire en tout cas!
   Il est vrai qu'il existe tant de sources d'informations, qu'il y a de quoi justifier le métier de médialogue, mais je crains que cela ne suffise pas, c'est d'un thérapeute dont ont besoin nos médias.
   Je ne parlerais pas de télévision, cela fait trop longtemps que j'en ai décroché, il reste les radios et les journaux qui font des efforts pour devenir aussi vains que les émissions télévisuelles.
   Tous les matins, comme nombre d'entre nous, j'aime être informé sur ce qui se passe aux alentours, voire plus loin. Je me rends sur internet afin de choisir les informations qui m'intéressent, mais il faut dérouler les titres pour ça.
   Là, nos informateurs se surpassent, ils font preuve d'une imagination sans bornes pour attirer le chaland, peu importe que seul le titre soit tapageur, qu'il n'ait rien à voir avec le sujet, du moment que l'on clique dessus!
   Par les choix éditoriaux, ils ne nous distillent que de mauvaises nouvelles, quitte à aller chercher un accident à l'étranger, il leur faut des morts toujours plus nombreux!
   Le pessimisme ambiant n'est dû qu'à ces ignominies de journalistes qui paraissent n'être là que pour nous empêcher d'être heureux.
   Les seules informations positives sont pour notre omniscient président qui, par simple apposition des mains guérit tous les maux de la France, mais pas ceux des Français. A l'impossible nul n'est tenu, il n'est pas Jésus il se prend juste pour lui!
   Ce qui me gène le plus dans ce système est que ceux qui devraient nous informer en toute neutralité ne le font plus. Ils sont si impliqués dans le système, salaires indécents, avantages tirés des relations qu'ils se créent, qu'ils sont devenus incapables de juger impartialement.
   Alors, mesdames et messieurs des médias, je n'ai plus qu'une chose à faire, c'est de tendre bien droit mon médius afin que vous puissiez vous y asseoir.
   Cela ne devrait pas vous faire trop souffrir, depuis le temps que vous laissez les dirigeants vous sodomiser!

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