vendredi 19 janvier 2018

Ré-évolution.

   Je me penche en ce moment sur les théories de l'évolution, il est assez amusant de voir qu'elles continuent de s'opposer les mêmes arguments depuis le XVIe siècle et ses premières controverses du créationnisme.
   Jusqu'à cette période, il n'était pas question de remettre en question l'idée d'un grand créateur de toutes choses sur cette terre. Les scientifiques faisaient semblant de ne découvrir que des confirmations d'une intervention céleste, de peur d'être crucifiés sur l'autel de la religion!
   Depuis ces temps d'un autre temps, un certain monsieur Darwin a fait évoluer les points de vue sur l'évolution, ce fut une véritable révolution mettant un terme à la fixation des adeptes du fixisme!
   Les intellectuels de la religion, aussi légendaires que leur dieu, finirent par admettre qu'il était possible que dans sa grande mansuétude le créateur avait pu autoriser une certaine forme d'évolution. Mais il n'est absolument pas admissible que la création soit issue d'un hasard!
   A tel point qu'il est encore une majorité pour ne pas croire au hasard créateur, il faut qu'il y ait eu une main, fut-elle invisible!
   Tant que leurs divinités ne marchent pas sur mes plate-bandes, je les laisse à leur naïveté, créationnisme étant, étymologiquement s'entend, trop proche de crétinisme!
   C'est un débat vieux comme l'humanité, plus que comme le monde.
   Mais il semble que la vision de l'évolution soit en pleine évolution, car il était un sujet qui créait le consensus entre les deux parties. L'inutilité avérée de la femme hors de son rôle de reproductrice. Du sauveur de l'humanité pour les uns, des générations futures pour les autres, mais en aucun cas d'une quelconque forme d'intelligence.
   Du point de vue religieux, cela peut s'entendre, entre une femme qui pousse le premier homme au vice et la deuxième qui fait cocu son mari, sous prétexte de donner naissance à un sauveur de l'humanité, la femme n'y a pas le beau rôle!
   Mais de la part de scientifiques qui semblent être plus évolués, il est difficilement acceptable d'avoir relégué la femme à des rôles secondaires. Est-ce un héritage inconscient de l'éducation religieuse subie par nombre d'entre nous?
   Nous arrivons à une génération qui n'a pas eu cette obligation d'accepter Jésus-Christ comme une réalité, ils ont moins d'à-priori...pourrait-on penser!
   Mais, entre ceux qui se retournent vers les religions, sans la moindre formation, et qui se fourvoient dans les extrémismes et ceux qui prétendent être les tenants d'un monde meilleur en tombant dans une écologie extrémiste, je suis extrêmement pessimiste!
   Le monde du futur se vivra soit à genoux pour prier, soit à quatre pattes pour désherber, soit allongé face contre terre pour implorer la mansuétude de notre maîtresse!
   Nous pouvons cependant rester optimiste, la prise de pouvoir des femmes ne peut pas nous nuire, il suffit de regarder l'éducation de nos enfants.
   Au début, nous ne sommes pas essentiels, les mamans, si elles apprécient d'être aidées, sont vite jalouses des sourires que l'enfant fait à son papa. Dès qu'il s'agit de faire preuve d'une certaine sévérité, là les papas reprennent un peu de valeur en endossant le rôle du méchant.
   Je préfère le voir comme une incontournable complicité, une utile différence entre la femme et l'homme.
   Dont aucun monde prétendu heureux ne saurait se passer, quoiqu'en pensent quelques féministes extrémistes!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire