mercredi 10 janvier 2018

Rupture conventionnelle.

   Je n'arrive pas à comprendre l'acharnement de certains à refuser le modernisme proposé par Louis XIX, depuis qu'il a rétabli le pouvoir régalien, il va de l'avant, le "bébé à sa maman"!
   Il s'en donne à coeur joie, passant son temps à l'étranger, il ne revient que pour nous annoncer de nouvelles mesures de rétorsion du peuple. Que les esclavagistes se réjouissent, ils pourront s'enrichir sur le dos de leurs salariés en ne leur laissant qu'une aumône.
   Il n'y a qu'à observer l'immondice de ministre Penicaud: "je suis déjà hideuse, vous ne voudriez pas que je sois gentille en plus!" semble-t-elle dire, fière d'être riche en ayant pelé le dos de ses salariés.
   C'est un avenir radieux qui nous est promis, les riches seront toujours plus riches et les pauvres seront leurs salariés. Quand je disais que nous régressions vers le moyen-âge et sa féodalité!
   On ne dit plus "vos désirs sont des ordres,maître", mais, "oui, ô mon vénéré patron"!
   Les salariés vivront, plus encore qu'aujourd'hui, sous une épée de Damoclès en permanence.
   Mais ils ont une prime garantie au départ, comme le chômage ne sera plus indemnisé c'est une vraie avancée sociale!
   C'est qu'il en faut de l'argent pour voyager sans cesse comme le fait notre triste sire, au fallacieux prétexte de nous ramener du travail, toujours plus, pour que nos dirigeants puissent s'enrichir, toujours plus!
   Pendant la durée d'un contrat, un employeur n'aura pas besoin de justifier les licenciements, les salariés seront donc soumis à ses caprices.
   Il s'agira donc de signer, dans le même temps que le contrat d'embauche, un avenant permettant de nous licencier dès le lendemain sans autre prétexte que l'envie du patron!
   Comme Louis-Emmanuel le dix-neuvième va supprimer les aides de l'état, tous devront accepter d'être dépendants de leurs patrons. Comme ils sont aussi capricieux que notre triste sire, nous allons vers une période enrichissante.....humainement, je veux dire!
   C'est une évolution, avant il n'y avait que les cadres supérieurs qui vivaient sur siège éjectable, maintenant ce sont tous les salariés, un pas de plus vers l'égalité!
   Puisque nous abordons le sujet de l'égalité, pour rattraper le temps perdu, les femmes seront mieux payées que les hommes et auront le droit de les maltraiter, de toute façon elles auront les rênes dans une main, gardant l'autre pour le fouet...de cuisine?
   Lorsque cette grande avancée sociétale aura prouvé son efficacité, dans deux mois environ, nous pourrons étendre la mesure à tous les niveaux de la société.
   Les couples pourront se garantir une séparation simplifiée, obligeant les protagonistes à rester attentifs aux besoins de l'autre.
   Les enfants pourront contraindre les parents à bien œuvrer sous peine de licenciement, mais la réciproque sera aussi vraie, ils vont devoir marcher droit les petits!
   Pour que notre monde atteigne la perfection, il faudra étendre ce type de contrats à nos dirigeants, afin de leur rendre leur humanisme en leur rappelant qu'ils ne sont que des êtres humains parmi les autres.
   La vie, elle-même, par l'un de ses pieds-de-nez, ne nous propose-t-elle pas un contrat de rupture conventionnelle, où nous acceptons de fait un possible licenciement sans motifs raisonnables!
 

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