mercredi 17 janvier 2018

Il va y avoir du sport.

   Journée privilégiée en ce mercredi, je passais l'après-midi en compagnie de ma charmante élève de l'aide aux devoirs.
   Au programme, outre les susdits devoirs, nous avions programmé une partie d'un jeu de société, dont je préfère taire le nom tant je vais en dire du mal!
   Les règles du jeu, prévu pour des enfants de dix ans, sont aussi incompréhensibles qu'illisibles pour un homme de cinquante, mais plus encore pour une fille de neuf ans!
   Nous avons donc adopté notre propre règle et ma jeune adversaire a été heureuse du résultat puisqu'elle a gagné!
   C'était une histoire de quêtes, le genre de jeu inspiré des jeux de rôles mais totalement inadaptés pour des enfants. Nous avons réussi à y prendre du plaisir, c'est l'essentiel, mais je ne suis pas certain que sa maman acceptera d'y jouer un jour avec elle...et je la comprends!
   La suite du programme était plus mouvementée, après environ un kilomètre à pieds, nous sommes arrivés à la salle de sport où Maëva apprend à jouer au volley-ball.
   Ils sont une dizaine d'enfants, filles et garçons entre huit et dix ans, avec deux entraîneurs très méritants, patients et souriants, au début en tout cas!
   Après un échauffement libre, où je fus mis à contribution et pas uniquement par ma protégée, les enfants sont heureux lorsqu'un "parent" est présent et participatif, les encadrants aussi d'ailleurs!
   Lorsque je pratiquais le basket-ball, j'avais eu l'occasion de prendre conscience de ce phénomène. J'accompagnais parfois l'entraîneur des enfants et je m'étais rendu compte que beaucoup de parents utilisent le sport pour se dégager de leur responsabilité pendant la durée de l'entraînement.
   Pourtant, rares sont les enfants qui pratiquent un sport pour eux-même, ils le font d'abord pour faire plaisir à leurs parents, qui ne les regardent pas!
   Peu nous importe ici, puisque je jouais le rôle du "père" qui regarde non plus sa fille, mais ses enfants!
   Ma spontanéité est très utile face à ces fins psychologues que sont les enfants, encore libres de laisser s'exprimer leurs instincts primitifs, ils savent déceler le mensonge de façade.
   Lorsque l'on se moque de ses ratés, il est plus aisé de le faire aussi des autres, surtout que j'étais l'un des plus maladroits, malgré les efforts de Chen et de son rire fort communicatif!
   Après avoir été écarté pour le match de fin d'entraînement, sans rechigner tant j'étais au bord de la crise d'apoplexie, j'assistais à l'arrivée des premiers parents venant récupérer leurs sportifs.
   Je ne fus qu'à peine surpris, ils se saluent puis s'assoient et attendent dans le silence, l'annonce d'un match le samedi les a mis en émoi. Comment allaient-ils pouvoir s'organiser pour "larguer" leurs progéniture tant ils ont de choses beaucoup plus importantes à faire?!
   Voila, rien n'a changé, moi non plus d'ailleurs, du coup, samedi, j'ai match!!!

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