mercredi 10 janvier 2018

Canon.

   Il m'aura suffit de croiser le regard de Larousse pour que ce titre naisse, c'est de la rousse incendiaire ça!
   Au hasard de pérégrinations au coeur du savoir encyclopédique, je tombais des nues en même temps que sur un article qui, particulièrement, éveilla mon attention avant que d'inspirer ce texte!
   L'artillerie moyenâgeuse ayant fait de moi un excommunié, par l'usage de mes canons et leur odeur de souffre, je n'étais plus en odeur de sainteté. J'ai fini par accepter cet état de fait, malgré les terribles souffrances morales que cela m'infligeait!
   Et là! Dans une tentative de nuire à mon acculturation, une définition m'apprend que le droit ecclésiastique s'appelle: "le droit canon"! Afin de s'arroger le droit de tirer leur coup, sans doute! D'ailleurs, ils parlent de droit canonique, c'est moi l'artilleur, mais ce sont les moines qui sentent la poudre!
   Ainsi, ils ne m'ont excommunié que par vile jalousie, je le sais depuis que j'ai eu confirmation que le prétexte de la ressemblance avec l'orage et ses coups de tonnerre déclenchés par Dieu depuis les Grecs, était faux!
   Après avoir bu un canon pour me remettre de mes émotions, j'allais me préparer à tirer un coup pour finir de me calmer.
   Tout à coup apparut une créature respectant tous les canons de la beauté, elle a traversé le paysage comme un boulet de canon.
   Je regardais s'éloigner ce magnifique canon, la mort dans l'âme, tout en brossant celle de mon canon, mais je restais à l'affût!
   La baïonnette au canon, la mèche du boutefeu allumée, un bon artilleur est toujours près de ses canons toujours prêts pour une canonnade à la cantonade!
   Bon, en attendant, si je veux atteindre un âge canonique et conserver une chance d'être canonisé après ma mort, il faut que je cesse mes canonnages contre les canons de l'église ou que j'aille vivre au fond d'un cañon!

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