dimanche 12 novembre 2017

Un gentil effacement.

   Ce texte s'annonçait comme triste et un de ces heureux hasards en a transformé jusqu'au titre, mes doigts se chargeront de la suite!
   Tout a commencé face à ma très aimable nouvelle médecin traitant, puisqu'il serait inconvenant de dire médecine traitante, je dis ça pour de potentielles féministes acharnées! Plus exactement, face à l'écran de son pèse-personne et aux soixante-sept kilogrammes affichés sur l'écran digital, je dois avouer que le choc fut rude.
   Parti de quatre-vingt-cinq, il y a environ quinze ans, je n'ai, depuis, cessé de perdre du poids. Au début, je trouvais cela réjouissant, au moment où mon corps m'obligeait à arrêter le sport, un miracle me permettait de continuer à faire bonne chère sans contrainte.
   Mais là, à force de fondre, j'aurais disparu avant de mourir, comme si j'essayais de m'effacer!
   A moins que je ne régresse vers l'enfance, j'attrape des maladies qui devraient s'être déclarées à l'adolescence, je devrais me mesurer, si je rétrécis, c'est normal que je pèse moins lourd!
   Bref, c'est le moral dans les chaussettes que je m'apprêtais à reprendre le chemin de mes pénates. Je décidais, malgré tout, de passer voir mon ami hospitalisé, surtout histoire de me donner bonne conscience, je dois bien l'avouer.
   Ce n'est que sur place que j'ai su qu'il y avait une raison cachée à mon passage contraint. Je retrouvais une de mes précédentes "rencontre hospitalière" lors de ma première incarcération et il avait grand besoin qu'on lui rende service, lui aussi.
   Je repartais de l'hôpital le cœur léger avec en tête une liste de courses plutôt que des idées noires. Je revins un peu plus tard, les bras chargés mais accueilli par deux magnifiques sourires qui me rendaient le mien!
   Encore une belle leçon de madame la vie, faire le bien fait du bien, donner le sourire rend le sourire, je vais me mettre à distribuer mon argent comme ça je deviendrais riche!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire