dimanche 5 novembre 2017

L'homme est une femme qui s'ignore.

   Force est de constater que l'homme est une espèce en voie d'extinction, pour peu que l'on se donne la peine d'être attentif, il est des signes qui ne trompent pas.  Nous avons assez abusé, la nature va reprendre le cours des choses en main et tout sera pour le mieux. Après tout, cela fait maintenant des milliers d'années que ça dure, il est donc évident que cela doit cesser.
    Nous avons enfin décidé de changer notre façon de juger, simplement, et il semble que ce soit déjà un point de départ positif. Mais il ne faut pas se contenter de juste inverser la donne, au risque de produire de nouveaux abus. En effet, si nous nous contentons de remplacer l'excessive virilité par une excessive féminité, cela ne marchera pas plus. S'il faut que les hommes oublient leur préhistoire, les femmes feraient bien de s'y replonger avant que de prétendre au pouvoir.
   Chaque homme a une part féminine, léguée par La Femme, sa mère, qu'il l'accepte ou non. Chaque femme a une part de masculinité, léguée par L'Homme, son père, qu'elle l'accepte ou non.
   Alors, je vais faire mon Fleuriquet, en espérant que Boutefeu saura se contenir! C'est qu'il m'est arrivé aussi de me faire harceler, même si jusqu'à ce jour je ne l'avais pas ressenti comme un traumatisme. Il aura suffi de ces témoignages qui se succèdent pour, qu'enfin, je prenne conscience que j'avais été traumatisé de façon si perverse que je l'ignorais!
   Tout a commencé lorsque je n'étais qu'un enfant innocent, mon père, oui mon propre père et, pire encore, cautionné par ma mère, m'obligea à faire mes devoirs. Comment voulez-vous ne pas haïr les hommes après ça? Puis, vinrent les instituteurs, toujours beaucoup plus sévères que les institutrices qui adoraient cette bonne bouille souriante, au regard aussi franc que bleu. Comment ne pas trouver la féminité plus agréable?
   Puis arrivèrent les fabuleuses années du collège, là encore les professeurs me semblaient mieux professer au féminin. Ainsi en allait-il de mes amitiés, la compagnie des filles me plaisait plus que celle des "copains", où il fallait sans cesse faire étalage de sa virilité naissante. La mienne aussi commençait à poindre, mais je sentais confusément que c'était en me faisant des copines que je réglerais le problème! C'est là qu'ont commencé les problèmes, beaucoup de mes copines auraient souhaité être "ma" copine et je n'ai jamais aimé dire non à une femme. Ma galanterie a fait de moi la victime innocente de viles harceleuses!
   Je ne parlerai que peu des années lycées tant le traumatisme est grand. Entre les élèves plus âgées, voire certaines professeurs, j'étais entouré par le vice et la débauche, harcelé de toutes parts! Heureusement, j'étais déjà amoureux, cela m'évitait de sombrer dans la luxure, mais imaginez la torture pour un adolescent! De plus, certains hommes, vous voyant ne pas céder aux nombreuses sollicitations féminines, pensant y voir une homosexualité potentielle, n'hésitent pas à "tâter le terrain"!
   Tout ça pour essayer de démontrer que le harcèlement peut se subir au masculin aussi bien qu'au féminin et que ce n'est que le juste équilibre qui apporte...l'équilibre?

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