jeudi 16 novembre 2017

Les yeux dans les cieux.

   J'ai écrit le peu d'attrait qu'exerçait cette ville où actuellement je réside, tant je lui trouvais de laideurs. Mais, depuis, aidé par ma médecin (je sais que ça choque mais c'est ça ou doctoresse, mais il paraît que c'est désuet!), j'ai vaincu la tristesse qui m'envahissait, j'ai donc levé la tête.
   C'est du ciel qu'a jaillit la lumière, ça ne s'invente pas! C'est en regardant vraiment en l'air que j'ai compris où résidait la beauté de Saint-Malo.
    Le soleil, par sa lumière rasante d'automne, illumine les lieux ainsi que les cieux d'une clarté emprunte de magie.
   Les multiples déchirements de la côte contribuent à rendre les vents incertains, torturant les nuages en les déformant sans cesse, créant, en leur sein, des jeux d'ombres et de lumières.
   Jusqu'à ce que l'un d'entre eux parvienne à masquer le soleil dont, seuls, les rayons apparaissent magnifiés.
   De la même manière, les arbres côtiers sont ils tant secoués qu'ils semblent danser des gigues échevelées.
   Leurs feuillages d'automne mêlant leurs couleurs créent de véritables tableaux impressionnistes vivants.
   Les flots, brillent des mille feux que créent leurs vagues, éclairant si bien les rochers qu'ils en semblent respirer.
   Justement, inspirant une grande bouffée d'air iodé, je relevais le regard vers ces magnifiques circonvolutions nuageuses.
   Ces énormes masses grises effilochées jusqu'à n'être plus que des cheveux d'anges, poussent à la rêverie.
   Mais ces rêves là n'appartiennent qu'à ceux qui les font!

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