samedi 25 novembre 2017

Mots à maux.

   Faire de l'humour juste avant de se coucher et se réveiller avec ce foutu bourdon qui envahit l'esprit, déjà les premières larmes se font sentir.
   Rien d'autre à faire que supporter, essayer de passer une musique joyeuse, monsieur Higelin venez à mon aide! Mais non, pas même lui n'y arrive, avouez que pleurer sur des chansons de Jacques Higelin semble assez inconcevable.
   Aux grands maux, les grands mots, je n'hésite pas plus longtemps, messire Brel saura-t-il être plus efficace que son prédécesseur? Bon, si les deux Jacques ne m'empêchent pas de pleurer, au moins ont-ils des conversations passionnantes!
   La météo semble avoir décidé de se raccorder à mes états d'âme, instable avec des éclaircies entrecoupées d'averses orageuses!
   Alors me voici, face à cet écran, espérant que mes mots seront plus efficaces que ceux des autres contre mes maudits maux.
   Comment puis-je accepter une telle insulte à mon être sans un sentiment de révolte? Pourquoi moi, bordel de merde!!!
   Si ma vie n'est pas exemplaire, j'ai toujours essayé de faire le bien au mieux de mes moyens, mais me suis-je vraiment donné les moyens?
   Ces larmes qui, inexplicablement, s'écoulent ne sont-elles pas une rédemption, je ne puis m'empêcher de me sentir puni par la vie.
   D'abord physique, m'empêchant tout effort, limitant ma mobilité, voici l'agression du mental, faudra-t-il que je pleure toutes les larmes de mon corps pour expier?
   Ce ne sont que quelques lignes, mais les mots ont chassé les maux, c'est ce qui importe.
   Au cas où, ce texte est pour moi, si je le publie, c'est pour ne pas l'oublier!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire