jeudi 22 septembre 2011

Saurai je aimer le manque?

Cet atroce sentiment qui nous rend dépendant au point de provoquer des troubles de la personnalité, de déclencher des comportements parfois étranges voir des attitudes prostrées. C'est un grand sentiment de vide, on est à la limite de la défaillance, rien ne peut détourner celui qui souffre de manque de l'obsession qui le hante, quelle que soit la raison de cette carence.
Il existe différentes raisons de souffrir de ce que je n'hésiterai pas à qualifier de maladie, tant cela peut mettre en état de faiblesse morale comme physique. Cela provient toujours d'une addiction mais le motif de cette dépendance est la vraie source du problème. Les symptômes sont divers, mais ils ont tous en commun cette forme d'isolement qui met le déficient à part, même entouré.
Le corps est agité de tremblements, certains ont des tics nerveux, d'autres deviennent irascibles, tout énerve celui qui est en manque, tout le monde l'insupporte, surtout ceux qui l'empêche de palier à sa privation. Dans certains cas il peut devenir dangereux de contrarier celui qui souffre, à ses yeux rien d'autre ne compte que l'assouvissement de son vide, ou de son vice! Toutes les excuses deviennent des vérités indispensables, "si vis pacem" ( fort, hein, le coup de la locution latine! Ce n'est que pour combler les trous liés...à mon manque d'inspiration!).
C'est une autre caractéristique de l'état de manque, il en entraîne un autre, de physique, il devient psychique. Alors, c'est le vide total, la carence absolue, plus rien ne peut exister d'autre que le besoin, il annihile toute envie, toute idée de faire autre chose que de se concentrer sur l'objet du désir, même s'il n'est pas obscur! Dans le cas particulier qui est le mien ce soir, le manque que j'éprouve me laisse sans imagination, c'est l'inspiration qui me fait défaut, déclenchant une insuffisance de mon esprit, je suis en carence de mots. J'ai une défectuosité de vocabulaire, un paupérisme du verbe, c'est la disette!
Il me faut retrouver ma Muse, je suis sur que c'est elle qui me manque vraiment, en son absence, je me sens totalement vidé de toute substance. Maintenant que j'ai mis le doigt sur la source de mon manque, je me sens de nouveau rempli d'inspiration, car ma muse est ainsi faite qu'il me suffit de l'invoquer pour qu'elle apparaisse, elle me prend dans ses bras et m'insuffle le génie créatif qui me manque. Et, là, plus rien ne peut arrêter l'imagination débridée par l'Amour que me porte ma Muse, même le manque devient une source d'écriture.
Donc, je vais savoir aimer le manque, puisque de lui jaillit la lumière, seule ma muse provoque cet état d'addiction, je n'ai pas à m'en inquiéter puisque ma Muse est tout près de moi, je devrais dire qu'elle est en moi tellement nous sommes proches Elle et moi. Mais, alors je ne dois pas aimer le manque comme je ne puis plus l'éprouver, c'est bien dommage je venais juste d'apprendre à savoir l'aimer!
Allez, éteignez votre ordinateur, ne serait ce que pour savoir... s'il vous manque!

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