jeudi 8 septembre 2011

Jouons sur les mots.

Voilà ce qui arrive lorsque, comme moi, l'on prétend aimer écrire, le risque de la page blanche! J'ai eu une journée d'inventaire peu motivante pour l'inspiration, alors je vais faire simple pour le choix du sujet. Mon ami le dictionnaire va m'aider, je vais choisir un mot au hasard et, un mot en entraînant un autre, nous verrons où cela nous mène, enfin, me mène, vous n'aimez peut être pas assez la lecture pour aller jusqu'au bout en ma compagnie!
Bon, première étape, le choix du mot de départ: encombre! je vais pouvoir écrire sans embarras, puisque l'inspiration ne m'encombre pas l'esprit, la difficulté sera d'enchaîner sans encombre! Il va me falloir éviter les obstacles que ne manquera pas de m'imposer ma carence d'inspiration, c'est là toute la complication de l'exercice. Bon, ne nous laissons pas rebuter par la complexité de la situation, au risque de créer un antagonisme avec moi même! Je ne vais pas provoquer une opposition entre mes doigts et mon cerveau, déjà qu'ils sont en pleine divergence d'opinion.
Mais l'opinion importe peu puisque peu d'entre vous la donnent sur les commentaires de mes textes, donc je profite de la conjecture pour afficher mes convictions et ma différence face à votre indifférence. C'est votre neutralité qui me pousse à une telle partialité dans mes écrits! Il n'y a donc aucune équité de mes jugements si péremptoires, je ne suis pas impartial et je le revendique!
Seulement le manque d'impartialité est une forme d'intransigeance qui ne correspond plus à mon état actuel, je suis devenu un homme de compromis, je ne puis donc plus me compromettre dans l'iniquité de jugements définitifs, au risque de redevenir l'imbécile que j'étais et je ne suis plus qu'un idiot, ce qui est, vous en conviendrez, moins grave. Il me faut transiger pour ne point retomber dans l'excès discourtois de mes opinions, je dois donc faire des concessions.
Mais la concession est aussi un droit accordé d'occuper l'espace public de manière privative, je peux donc occuper ce lieu comme je l'entends, puisqu'il m'est attribué à titre privé! L'attribution étant un don de paternité, je peux revendiquer les mots de ces pages comme les miens, pourtant ce sont des mots courants et usuels, ils ne sont donc pas un bien privé, d'ailleurs, depuis le début de ce texte, je les puise dans le dictionnaire.
Cela rend mes revendications injustes, je ne vais pas intenter un procès au vocabulaire pour son immense richesse. Je ne peux réclamer ce qui est indu, ce serait indigne. Je vais donc rendre ses mots à mon dictionnaire, afin de pouvoir continuer à écrire mes textes...sans encombre!
Voilà, vous pouvez éteindre votre ordinateur, après une telle exégèse littéraire, je ne suis pas près de revenir!

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