lundi 21 mars 2011

J'aime me coucher!

Suite logique d'une journée de promenade aussi mouvementée, après vous être douchés et avoir soigné vos écorchures et divers hématomes, vous n'avez plus qu'une seule aspiration, dormir!!
Vous voici donc, pyjamaté ou chemisedenuitée, prêt à sombrer entre les bras accueillants de Morphée, allongé, enfin détendu, en un mot heureux! Le sommeil vous gagne vite après une telle journée, rien de surprenant, vous sentez la torpeur vous gagner, enfoncé dans le cocon protecteur de vos draps ou couettes. Vous sombrez dans le coma plus que vous vous endormez, éreinté d'une aussi exténuante journée.
Et c'est là que votre subconscient prend la relève, vous amenant au pays des rêves....qui sont généralement liés aux évènements de la journée!! Ça démarre lentement, pernicieusement, c'est d'abord le bruit du ressac qui vous berce lentement, puis le bruissement du vent dans les feuilles, quelque sirène ou nymphe vous caresse doucement les cheveux, et, là, brusquement, c'est le déchainement de folie! Les arbres devenus monstres marins avec des tentacules à la place des branches tentent de vous capturer, pour leur échapper vous courez éperdument vous réfugier en un lieu où il n'y a point de plantes, tiens ce petit promontoire rocheux par exemple! Las, il est très vite entouré d'eau et vous vous retrouvez assailli par des vagues gigantesques, vous retournant, vous apercevez les arbres qui, nageant à contre courant, tentent de rejoindre votre îlot! Déjà leurs tentacules se dressent vers vous, n'écoutant que votre courage ou votre peur intense, vous plongez dans l'eau tumultueuse qui vous ballotte à droite et à gauche, vous projette contre les rochers affleurants qui, pour le coup, ont des bouches énormes à la dentition acérée et essaient de vous dévorer! Heureusement, les oiseaux marins prenant conscience du désarroi dans lequel vous vous trouvez viennent vous secourir en larguant des tombereaux de fientes gluantes sur les arbres et vous par la même occasion!! Aveuglé par les déjections vous nagez sans plus savoir où vous allez jusqu'à ce qu'une vague scélérate vous jette sur le rivage, cette fameuse plage de sable fin qui s'immisce partout vous provoquant les pires brûlures, vous rappant la peau jusqu'au sang! Enfin vous parvenez à vous relever et à fuir comme un dératé mais quelque chose vous retient, vous bloque, vous oppresse, les tentacules des arbres vous ont donc rattrapé!
C'est à ce moment que vous vous réveillez enfin pour vous apercevoir que ce ne sont que vos draps dans lesquels vous êtes emberlificoté, la panique du cauchemar pas encore évanouie vous empêche de vous libérer vite accentuant cette panique, enfin vous y parvenez et c'est assis sur le bord de votre lit, dégoulinant de sueur, pantelant que vous finirez votre nuit! Là, enfin calmé vous vous ferez la promesse de passer vos dimanches devant la télévision ou l'ordinateur en pensant: "vivement l'hiver!".
Voilà, c'est tout pour cette fois, vous pouvez laisser votre ordinateur allumé, vous me semblez avoir besoin d'être rassurés!!

1 commentaire:

  1. Cette série de catastrophes laisse augurer des jours meilleurs!

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