J'ai eu récemment l'immense privilège de passer un moment avec mes deux plus jeunes enfants, l'une bientôt 17 ans (c'est bien ainsi qu'il faut le dire, n'est ce pas Chloë?), et l'autre l'affreux nain (j'en profite une dernière fois, il grandit à vitesse grand V l'animal!! N'est ce pas Tristan?).
Pour bénéficier de cette tranche de bonheur, il m'a fallu la mériter en prenant la route pour l'aéroport de Nantes, 300 km, j'aime rouler c'est bien! C'est une fois sur place que j'ai compris qu'il y avait une cerise sur le gâteau à la quête de mes enfants! L'aéroport!! Je suis parti trop tôt et je suis arrivé à Nantes avec une heure trente d'avance sur l'horaire prévu, ne me voyant pas errer dans Nantes, j'allais directement à l'aéroport.
Je suis trop serein pour m'irriter de tous ces parkings payants qui ne laissent aucune place gratuite, mais je suis serein et, évidemment, j'ai trouvé une place gratuite pas trop loin de l'entrée! J'entre donc, puisque je suis à l'entrée que pourrai je faire d'autre? Aurai je voulu sortir que je ne l'eut pu, puisque pas entré, je suis donc entré.(c'est bon, vous avez compris?)
La magie opère tout de suite, tout n'est que mouvements, errances égarées ou attentes angoissées, pas décidés ou les cent pas, au choix, il y en a pour tous les gouts, voici le pied à terre de l'envol, l'endroit d'où tout part et l'endroit où tout revient!
Le spectacle est agréable à regarder, jolies hôtesses, voyageurs heureux de rentrer, promeneurs heureux de partir, sédentaires heureux d'accueillir,embrassades à gauche, embrassades à droite, embrassades au milieu (ben oui, étant seul il a bien fallu que je m'embrasse moi même!! Vous connaissez ma sensibilité!).
Et tous ces avions qui, sans cesse, atterrissent ou décollent ramenant ou emmenant des centaines de personnes qui sont de toutes façons voyageuses! Quel place pour le rêve, moi qui me sent pousser les ailes depuis quelques mois, imaginez ce délire, j'ai voyagé un peu en attendant mes voyageurs d'enfants. Mais, à propos de mes enfants les voilà qui arrivent m'annonce une voix suave dans le creux de l'oreille, ah, non! Ce sont des hauts parleurs, je deviens sourd moi! Petits sauts de cabri, un petit pipi à gauche, un petit pipi à droite, bref je ne sais plus comment exprimer ma joie qui, à ce moment précis, est comble. Mes enfants sont là! Mais où, là? Je commence à imiter ces pauvres gens que, tout à l'heure, je raillais quelque peu, le coeur battant, dressé sur la pointe des pieds, la langue sortie pour l'équilibre, mais où sont ils? Vite, étant devenu un pro du texto (mais du texto aussi littéraire que ce blog, soyez rassurés!), je textote mon fils:"Où êtes vous?"......Lui:"on sor de la vion".Me voici rassuré, ça a parfois du bon ces technologies modernes!
Ils finissent par arriver en vue, coucous de rigueur, air de soulagement visible (avec un père pareil, ils s'attendent parfois à un peu d'imprévus!), mais je ne peux que les voir car ils sont enfermés dans un aquarium! Une gigantesque baie vitrée nous sépare, il faut qu'ils attendent leurs valises qui, apparemment, ne voyagent pas par le même avion! L'attente commence donc, aussi longue que peut l'être une attente qui est longue puisque c'est une attente (c'est chiant ces difficultés de compréhension de certains d'entre vous!). Bon, je vous passe les facéties utilisées pour tromper ce temps de patience nécessaire.
Mes enfants chéris franchissent enfin le seuil de la porte qui nous séparait et se jettent éperdument heureux dans les bras de leur papa éploré de tant de bonheur(Ben, quoi, j'ai bien le droit de rêver un peu, non?
Voilà, après je les ais ramenés à leur chère maman, ce qui m'a permis d'avoir la primeur de leur joies exprimées et ça, ça ne se raconte pas sur un blog! C'est pour ces moments là qu'il faut être un papa tout le temps!
Allez, avant que je me mette à chialer, j'arrête là pour cette fois, vous pouvez éteindre votre ordinateur et aller essayer de voler mais pas ma voiture, s'il vous plait!
Soyez attentifs, il se pourrait que je revienne sous peu, un peu plus haineux, cette fois!!
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