lundi 20 juin 2011

J'aime la particularité des parallèles qui convergent!

  Oui, je sais, c'est facile un titre pareil quand on est aussi nul en mathématiques que moi, mais je ne suis pas sur qu'il y ait le moindre rapport avec la géométrie dans ce texte! En effet, la définition 2 du petit larousse dit :"qui se développe dans la même direction ou en même temps; semblable." C'est cette définition que je veux retenir ici, c'est celle qui permet aux parallèles de converger! Car si deux routes se développent dans la même direction elles devront forcément se rencontrer, le tout est de savoir en quel point ou à quel moment. Imaginons deux personnes désireuses d'accomplir le même voyage, elles décident qu'elles partiront d'un point A pour aboutir à un point B, mais il y a une légère divergence quand à la route à suivre. Chacun prend donc un véhicule différent et s'en va, qui par le nord, qui par le sud et en route!
  C'est là qu'interviennent nos fabuleuses parallèles, les esprits chagrins par trop mathématiques se diront :" voilà deux personnes qui ne sont pas prêtes à arriver au même point, tout les esprits cartésiens savent que deux parallèles ne peuvent se rencontrer!" Mais ces gens là n'en savent rien eux même, quel scientifique a suivi deux droites jusqu'à l'infini afin de vérifier la véracité du propos? D'autres, à peine plus optimistes, diront que deux routes qui divergent au départ ne pourront plus se rejoindre, il y aura des obstacles différents et les traces laissées par ces incidents feront que ces deux routes  ne se rejoindront plus et, pour appuyer leur propos, ils feront un parallèle (!) avec les aléas de la vie qui font que deux enfants ayant reçu la même éducation et ayant suivi des cursus scolaires identiques n'exercent jamais la même profession et ont des vies si différentes qu'il est difficile de penser qu'ils ont suivi des routes parallèles, voulant atteindre le même but, il suffit que l'un ait été dans une école A et l'autre dans une école B! Donc il est absolument impossible à deux routes parallèles de converger. C'est là que mon esprit diverge de la pensée commune, traitez moi de doux dingue, de romantique échevelé, mais je suis surtout heureux de n'avoir jamais eu la bosse des maths, je puis ainsi rendre les parallèles convergentes!
  Laissons ces aigris de la vie derrière nous et revenons à nos deux protagonistes qui ont continué d'avancer sans nous. Ne croyez vous pas possible de vivre des expériences similaires, quand bien même les routes sont différentes, l'un a crevé une roue et se fait dépanner par une si aimable personne qu'il va laisser là sa route pour faire un bout de chemin avec cette même personne, le chemin semblant être un cul de sac, il opérera un demi tour et pourra ainsi reprendre la route vers ce point B si convoité. L'autre a eu une panne de moteur et s'est arrêté pour réparer mais le garagiste n'était pas honnête, et la route fut reprise cahin-caha mais la direction était toujours orientée vers le point B.
  Puis la route de l'un croise un magnifique champ de fleurs, il s'arrête et décide que c'est un bel endroit pour y butiner en paix, il rencontra une autre abeille qui, comme lui semblait égarée, ils décidèrent de butiner ensemble, afin, pourquoi pas, de créer une ruche accueillante. Oublieux du point B, voici un arrêt qui semble donner raison aux esprits chagrins, et la parallèle coupée ne peut plus converger! L'autre se trouve un peu dans une situation similaire car le véhicule mal réparé a fini par aller plus cahin que caha et il a bien fallu s'arrêter réparer, là, le garagiste est plus accueillant et il invite l'autre à profiter des nombreuses voitures qu'il a à sa disposition pour peu qu'elles reviennent le soir et c'est ainsi que les deux routes parallèles semblèrent décidées à ne jamais se rejoindre pour le plus grand plaisir des mathématiciens!
  Mais voilà qu'au bout de quelques temps, l'un en a assez de butiner toujours les mêmes fleurs et qu'il se remet à penser qu'il devait au départ rejoindre le point B. Et le voilà qui, sans plus de procès, reprend la route, pressé de savoir si l'autre est déjà arrivé. Pendant ce temps, l'autre lassé de changer de voiture tout le temps, décide de reprendre la sienne et, voyant le GPS clignoter se rappelle qu'il a une route à suivre qui doit le mener au point B, démarrant sa voiture le voilà qui repart aussi sec en se disant que l'un avait déjà dû arriver et ne l'avait peut être pas attendu.
   Tant et si bien que, l'un par le nord et l'autre par le sud, les deux protagonistes convergèrent de concert vers ce point B si convoité. Chacun se demandant si la route de l'autre ne l'avait pas fait diverger au point de non retour. Ce n'est que lorsque les deux routes se furent rejointes et que, par un manque d'attention commun, ils se percutèrent plus qu'ils ne se rencontrèrent et que tout en joie ils se trouvèrent avoir convergé ensemble vers le même point, les routes furent différentes mais les parallèles avaient convergé!
   Si cette histoire édifiante n'est pas la preuve concrète que les mathématiciens ont tout faux, et bien c'est que je vis dans un rêve éveillé et, si c'était le cas, n'allez surtout pas me réveiller!

3 commentaires:

  1. Je connais une histoire parallèle à celle-ci! en tout cas j'AIME!!!!

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  2. Ah! au fait :
    Mon histoire parallèle à la tienne se passe d'Est en Ouest....nous pouvons, donc, supposer une perpendicularité à des points cathédrales comme le Mans, Chartres.....?

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  3. les cathédrales ne sont elles pas une vision perpendiculaire des parallèles? Elles sont en tout cas un appel à l'Amour.

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