vendredi 11 mai 2018

Quel monde merveilleux.

   J'emprunte le titre à monsieur Louis Armstrong tout en l'écoutant égrener les raisons d'aimer le monde, tel qu'il est, pas tel que nous le voudrions car ce n'est que ce simple désir qui nuit à notre bonheur.
   Pour être en vie, il faut avoir envie mais pas être envieux, en se contentant du moment présent pour continuer de s'améliorer en observant des personnes ayant d'autres qualités, pas en les jalousant.
   Ceux pour qui le monde n'est pas merveilleux sont tous ces jaloux haineux qui, par définition, ne seront jamais satisfaits, mais nous faisons, que nous le voulions ou non, tous partie du système, faisant de nous les seuls responsables de l'état du monde.
   Je sais que l'optimisme est considéré plus comme un handicap que comme une qualité par notre société, mais j'ai appris que la neurologie pense tout le contraire et que, cerise sur le gâteau, elle me classe dans cette catégorie.
   Etant devenu officiellement un optimiste, j'ai le droit de me réjouir de tout puisque c'est dans mes gènes alors je ne vais pas me gêner, surtout que les gênés tiquent.
   Cela me permet d'accepter ma nouvelle situation et, en lui découvrant quelques côtés positifs, d'en faire un nouveau départ vers une autre vie, afin que le monde continue d'être merveilleux!
   Ainsi, ne plus travailler quand on est un hyper-actif semble inacceptable, mais les contraintes au travail seront telles que ce ne pourra plus être qu'une activité que je n'aurais pas même choisie! Cela m'a permis de prendre la distance nécessaire pour m'apercevoir que nous sommes devenus des esclaves, mais dont nous sommes nous-mêmes les maîtres.
   Plutôt que de m'en plaindre, je dois me réjouir de la dégradation de ma santé qui me permet de sortir la tête haute, et avec un peu d'avance, de ce cercle si vertueux qu'il en est devenu vicieux.
   Il faut tomber malade à cause du travail pour ne plus se comporter comme un malade du travail!
   Je prends du plaisir grâce à mes ennuis qui m'ont réappris les avantages de l'ennui, il est bon de ne rien faire, pas même penser, c'est le meilleur moyen de panser ses blessures, sans dépenses.
   Bien sûr, tout le monde ne peut pas être touché par la grâce de la maladie, mais il existe beaucoup d'autres façons de voir dans quel monde merveilleux nous vivons, déjà, vous n'êtes pas malades et je suis certain qu'en cherchant un peu, outre le fait de me connaître, vous avez bien d'autres raisons de penser,
"What a wonderful world"!

 

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