mercredi 23 mai 2018

La ballade de la balade.

   Encore une réjouissance de notre si aimable langue, qui pousse le sens de l'humour jusqu'au bout puisqu'un baladin jouait des ballades tandis qu'un baladeur se joue des balades!
   La langue française se joue-t-elle de nous ou essaie-t-elle de nous faire marcher?
   Devrais-je écrire une ballade pour décrire mes balades, transformant le modeste baladin baladeur en troubadour?
   J'y intégrerai des choeurs, pour les canons!
   Elle pourrait débuter ainsi :
   "Par une belle journée, sous un soleil éclairant de tous ses feux, je me baladais en cette ville toujours froide par son exposition à tous les vents sauf celui, chaud, du sud.
   Muni d'un baladeur qui me diffusait la douce musique d'un violoncelle, je me dirigeais vers la côte, ses chatoiements colorés et ses criques abritées!
   Ce n'est qu'en ces lieux que peut se composer une ballade, puisque seule une ballade saurait leur rendre l'hommage mérité. mais si je sais jouer des mots, il n'en va pas de même pour les notes, je ne connais pas la musique!
   Alors, transformons les mots pour leur rendre leur musicalité, ils deviendront les notes qui donneront plus de portée, afin que ce texte soit une partition.
   Le long de cette côte dite, fort justement, d'émeraude qui ajoute à la magnificence de ses couleurs par les déchirures de son littoral. Les rayons solaires ajoutant à la magie du lieu, c'est le regard qui s'illumine, éclairant jusqu'à l'esprit.
   La promenade n'est jamais une déambulation aveugle, au contraire elle permet d'ouvrir les yeux en marchant au milieu des rochers, du sable et de l'eau, la tête dans les nuages. Où que se pose le regard, que ce soit pour regarder ou s'assurer, s'offre un spectacle magique aussi bien par les couleurs que les formes.
   C'est une balade qui aère plus que les poumons, mais elle ne m'inspire pas l'air de ma ballade, c'est peut-être mieux, je chante très mal!
 
   
 

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