dimanche 22 octobre 2017

Observances.

   J'ai craqué, j'ai été intra-muros manger une gaufre, il y avait trop longtemps. Ce n'est qu'une fois sur place que j'ai découvert les vraies raisons de ma présence.
   J'ai commencé par une magnifique exposition dont je nous vous dirai rien ici, elle mérite un texte.       C'est au sortir de ce lieu de contemplation que je fus repris par cette envie d'observer à nouveau mon environnement.
   Mon état de santé défaillant m'aide par les instants de faiblesse qui me contraignent au repos. Et il me faut bien ces délais pour prendre conscience d'une triste réalité de ma vie actuelle, je ne prends plus le temps de la contemplation. Vous savez, ces instants de solitude absolue, où vous percevez les autres, tous les autres, alors même qu'ils vous ignorent.
   Il faut arriver à ce stade pour les voir dans leurs réalités. Comme par exemple au moment où j'ai acheté ma gaufre, ces grand-parents qui, dans le même geste que le mien, ouvraient les vacances de la plus traditionnelle manière. Ce furent ensuite des vacanciers dont vous savez qu'ils étaient Malouins...à l'origine, alors ils reviennent à chaque congé, Malouin un jour, Malouin toujours!
   Puis, les vrais touristes, ceux qui ont réservé leur droit d'être là, au mois d'octobre, ils ont l'avantage d'être heureux d'essuyer la première tempête d'automne! Mais je me suis vite désintéressé de ces trop stéréotypés congénères.
   J'ai alors regardé la ville comme si je voulais m'y installer, sans tenir compte d'aucun critère autre qu'un lieu attractif pour y vivre. Une déambulation hasardeuse puisque guidée par mon seul émerveillement potentiel, c'est là que j'ai fait une découverte terrible. Il n'est aucun lieu, quelle que soit la magie du paysage, des couleurs ou des espaces qui me pousse à vouloir m'installer à Saint-Malo.
   Je vais attendre que mon état de santé s'améliore un peu et je vais partir de cette ville, avant qu'elle n'altère définitivement ma santé!

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