vendredi 27 octobre 2017

Féminimisation.

   Je sais bien que le mot n'existe pas, ce n'est pas une raison pour ne pas l'inventer, surtout que je n'y suis pour rien, c'est à cause du féminisme abusif. Depuis quelques mois, il est impossible de ne pas profiter de l'éclairage d'une femme sur telle ou telle information, la bonne opinion ne peut être émise que par une représentante de la gente féminine.
   Je n'ai rien contre ce phénomène, tant que les informations sont justes, peu m'importe que la source soit d'un genre ou d'un autre. Là où je me sens heurté, c'est par ce vent de féminisme extrême qui souffle de plus en plus fort, à tel point qu'il impose la vision féminine comme la seule d'avenir. Même les découvertes du passé eussent été mieux exploitées par les femmes, quand elles ne leur ont pas été usurpées par ces brutes de mecs! Mais, il est un point où elles restent intransigeantes, c'est de la féminité et pas du féminisme, hurlent en cœur toutes ces féministes!
   Soit, appelons cela féminité, après tout ce n'est qu'une histoire de filles!
   Les émissions de radio sont investies par les femmes, elles ne sont pas plus nombreuses qu'avant mais certaines semblent croire qu'elles sont les chefs, du coup l'ambiance n'est plus du tout la même! D'ailleurs, les informations données toutes les heures ont une autre valeur lorsqu'elles sont égrenées par une voix féminine, qu'elle soit d'une femme ou d'un homme efféminé, il ne manquerait plus qu'elles deviennent sexistes, en plus!
   Même les artistes "mâles" qui sont reçus n'ont l'air de l'être que parce qu'ils revendiquent leur homosexualité, à croire qu'il faut être gay pour pouvoir émettre un avis autorisé de garçon. Tant que l'on exprime sa féminité, nous avons le droit de nous comporter en hommes, le moindre signe de virilité semble être devenu une agression sexuelle!
   Alors, évidemment, ce n'est encore que par les médias que passe le message, mais j'ai le sentiment qu'il va vite gagner la rue. Déjà, les garçons semblent ne plus oser l'être, ils oscillent entre deux genres, ils ne savent plus s'ils doivent ressembler à leurs mères ou à leurs pères! Les filles, quand à elles, ont déjà choisi de ressembler à leurs pères, s'ils s'étaient habillés comme leurs mères!
   C'est ce que je trouve dommageable à cette situation, du coup les filles sont vulgaires et agressives "comme des hommes", aurais-je tendance à écrire, Et les garçons continuent à se comporter comme des benêts, puisque quoique l'on fasse, on reste un homme avec tous les inconvénients liés! En fait de féminité, c'est une émasculinisation que l'on nous propose, d'où le titre de ce soir.
   Ce qui pourrait prouver que le néologisme n'est pas toujours une preuve de créativité!

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