vendredi 6 octobre 2017

Délirants dirigeants.

   Avez-vous remarqué que nous sommes victimes d'une épidémie pernicieuse? Elle gagne du terrain petit à petit, nous habituant à sa présence afin de nous apparaître une normalité. Elle a commencé par la télévision, puis s'est étendue jusqu'à gagner les couches dites supérieures de notre société.
   Je veux parler des paroles et comportements étranges de nos dirigeants qui font, de plus en plus souvent, la preuve d'une incommensurable bêtise.
   A tout seigneur, tout honneur, le maître incontesté des imbéciles est le grand échalas de Donald la trompe, sans le moindre doute, même si le Coréen Kim jongle-un fait de gros efforts pour reprendre la première place. Mais ces deux-là ne sont que les paravents qui masquent un peu les autres.
   Si on se penche d'un peu plus près sur le sujet, il en est de nombreux autres qui essaient de rattraper le temps perdu. Nous sommes en droit de penser que monsieur Ra(ba)joy a plus réagi en Espagnol un peu sanguin qu'en dirigeant réfléchi, mais que dire du silence assourdissant des autres dirigeants!
   Je pense qu'il n'est pas utile d'épiloguer sur la situation de Thérésa May(je n'ai rien fait moi) et de ses assesseurs empêtrés dans leur bonne idée de séparation. Les Catalans semblent pourtant trouver que c'est une bonne idée, l'épidémie s'étend!
   Bon malheureusement, ils ne sont pas tous drôles, il y a un groupe de dictateurs qui se met en place. Ils sont souvent plus malades mentaux qu'idiots mais ils ont le pouvoir et savent s'en servir. Que ce soit Vlad Proutine avec ses reconquêtes des territoires soviétiques, Air-dogue-âne avec ses velléités de retour de l'empire Ottoman, l'affreux gnome coréen et ses trépignations, la junte birmane déguisée en démocratie cautionnée par un Nobel de la paix, il existe de plus en plus de lieux de restrictions des libertés. Peu de responsables semblent s'en inquiéter, laissant faire jusqu'à ce que cela aille trop loin, le problème est que ce trop loin est de plus en plus lointain!
   Et il y a ceux nous pourrions appeler les naïfs, dont notre cher président, ils sont toujours souriants, ont réponse à tout, paraissent tout maîtriser mais ne font que paraître. Ils passent leur temps entre promenades et saillies verbales, étant plus jugés sur leurs paroles que leurs actes.
   En fait, nos dirigeants ne sont plus des êtres humains normaux, si nous prenions la peine de regarder les réalités en face. Même dans les démocraties les plus aguerries, les élections ne sont plus que d'apparat. Entre la trompe élu par des grands électeurs contre l'avis du peuple, le notre, élu par à peine un quart des votants, d'autres exemples abondent, les peuples ont perdu leur seul véritable mode d'expression, le vote!

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