lundi 27 août 2018

Changer de vie.

   Encore et toujours, comme un leitmotiv plus qu'un refrain, comme un destin voué à la mobilité avec pour adage : "Sur place ne restera" voire "A sa place ne saura rester"?
   Je n'ai plus même à en décider, la vie se charge de me mener au but, s'il existe, mais il est une certitude qui se fait jour, je ne suis plus maître de mes choix. Il est des barrières qui peu à peu se font plus infranchissables, mon principal allié me fait défaut, pas par lassitude, hélas, cela ressemble plus à une défection, mais mon corps me lâche.
   S'il n'était que mon impuissance à lutter contre le fléau je me ferai aider, mais la médecine est encore en plein tâtonnements sur le sujet et les professionnels n'arrivent qu'à peine à s'accorder entre eux. Le paradoxe vient du fait que leurs hésitations me rassurent, j'ai au moins l'impression qu'ils cherchent et je suis certain que dès qu'ils sauront ce qu'ils cherchent, ils le trouveront!
 La preuve, on explore les immensités célestes alors que l'on ne connaît pas encore tous les organes du corps humain!
   En attendant, je ne puis compter que sur mon ressenti pour essayer de comprendre mieux le fonctionnement de ce corps qui se refuse de plus en plus souvent à ma libre mobilité. Autant j'ai réussi à intégrer les divers obstacles que Mère nature a, dans son espièglerie, mis en travers de ma route, autant, là, je me trouve dans ce lieu sombre cherchant le rai de lumière de l'espoir.
   J'avais le choix en un panel très large d'affections souvent maîtrisées par la médecine moderne, mais cette volonté de ne jamais être dans le moule ne m'appartenait donc pas totalement, mon corps (défendant?) et ma santé ont joué sur mon inconscient dans le choix des orientations de vie.
   Je m'étais cru maître d'une vie que je n'ai, pour son essentiel, que subie en me laissant porter par les flots rendus tumultueux par mes propres soins! Mon optimisme s'est chargé du reste, occultant le peu de raison à avoir tenté une percée.
   Là, il faut que je raisonne ma raison, il n'y a pas de raisons que j'échoue, pour peu que je me trouve une raison!

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