mercredi 29 février 2012

J'aimerais rentrer à la maison.

   Je ne suis pas le seul à émettre ce souhait, qui peut prétendre ne pas avoir dit un jour qu'il voulait rentrer à la maison? C'est, le plus souvent, dans des cas très particuliers, vacances pourries, stage trop long, éloignement forcé, mais je suis à part, la maison dont je parle ici est la notre, celle que nous rénovons avec mon Amoureuse, il y a maintenant trois mois que nous y travaillons d'arrache-pied et le temps peut, parfois paraître très long.
   Il nous reste encore quelques mois pour pouvoir prétendre y laisser s'épanouir notre Amour, mais elle est entrée dans une phase où les travaux deviennent vraiment visibles, c'est la reconstruction. Après avoir abattu des cloisons, fait tomber des murs et même un linteau, nous voyons enfin une forme d'aboutissement avec les murs qui se remontent, les ouvertures qui se mettent en place. Nous pouvons faire plus qu'imaginer ce que sera notre demeure, nous le visualisons et c'est une grande avancée.
   Evidemment, il reste quelques murs à débarrasser de leur terre, mais ce ne sont que des pans insignifiants, les maçons ont, d'ailleurs déjà commencé à en ré-enduire certains... avec la terre dont nous les avions allégés! Je sais, cela peut vous sembler être un paradoxe mais nous n'avons pas perdu la tête, simplement tout était en état de délabrement et il nous faut tout remettre à plat si nous voulons vivre de beaux jours en cette maison.
   Mais, et c'est là l'essentiel, nous passons maintenant à la mise en place des nouvelles cloisons, au rattrapage des différences de niveaux au sol qui, dans certains cas, voisinent à des dénivelés! Quelle joie de se mettre à bâtir après avoir tant démoli et démonté, une véritable bouffée d'oxygène, nous avons allégé la maison d'une quinzaine de tonnes de gravats, je l'avais même amarrée au sol de peur qu'elle ne s'envole.
   L'escalier, qui restait la dernière épine dans le pied, est refait dans les règles de l'art par des menuisiers très compétents, nous pouvons donc prendre de la hauteur, c'est une grande jubilation qui redonne l'énergie nécessaire à la poursuite du travail. Il reste encore beaucoup à faire avant que les travaux puissent être considérés comme bouclés, mais le gros oeuvre se termine et il ne reste plus que les travaux de finition qui, s'ils sont souvent les plus longs à aboutir, paraissent dérisoires face à tout ce que nous avons déjà fait.
   Voilà, encore trois ou quatre mois à patienter et je pourrai dire: "j'aime rentrer à la maison"!

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