dimanche 4 mars 2012

J'aime la concupiscence.

   Que voulez vous, je suis un jouisseur des biens matériels de la vie ainsi que des plaisirs de la chair, nul de ceux que je connais ne pourrait dire le contraire. Bon, pour les biens matériels, il est vrai que cela ne se voit pas de prime abord. En fait, si je n'y suis pas attaché, je dois bien avouer que je les aime, le peu de bien que j'ai, j'y tiens, même si ce n'est pas jusqu'à l'avidité!
   Par contre je n'éprouve aucune convoitise envers les biens des autres, je ne sais pas ce qu'est la jalousie de la possession, si d'autres ont plus que moi, c'est qu'ils en ont ou en éprouvent le besoin, grand bien leur fasse! La surconsommation n'est pas mon crédo, je me contente donc de ce que j'ai, ni plus, ni moins, mais j'entends en profiter au maximum!
   Par contre, pour ce qui est des plaisirs de la chair, je dois dire que je puis faire preuve d'une certaine appétence, pour ne pas dire bestialité. Ma soif de plaisir est inextinguible, je n'en suis pas certain, mais je me crois capable de tous les abus pour assouvir mes penchants pour la chair. Ce désir est le plus fort de tous mes sentiments, je cède à mes envies de chair par faiblesse, je suis un concupiscent invétéré.
   La sensualité de cet attrait ne saurait que me pousser à commettre tous les abus possibles et imaginables, la chair me fait perdre le contrôle de ma tempérance. J'en deviens un égoïste prêt à me battre pour ne rien laisser de la part que je pense devoir me revenir, cela frise la luxure! Je suis un incontinent de la chair, je vis ces moments dans l'impudicité la plus totale, je refoule mon humanité pour laisser libre cours à mes plus bas instincts, je le dis sans aucune pudeur, puisque j'aime la concupiscence!
   De vous faire cet aveu soulage ma conscience, maintenant je pourrais me laisser aller à mes appétits de chair sans honte, ni remords. Grâce à ce texte, véritable confession d'un impénitent concupiscent, je vais me laisser aller à mes appétits de chair jusqu'à la cupidité, voire plus! Je vais donc vous laisser là, pour aller me livrer à mon sport favori, manger à m'en faire péter la bedaine!
   Comment, ce n'est pas à cette chair que vous pensiez? Ne seriez vous pas quelque peu concupiscents, mes amis?
   

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