dimanche 17 mars 2019

Ecolovie.

   Suite de mes aventures dans le monde de l'écologie avec, cette fois, des personnes qui semblent conscientes de l'ampleur de la catastrophe à venir si on ne réagit pas immédiatement. Il n'y avait pas pléthore de manifestants, surtout des familles et des personnes de ma génération, quelques lycéens complétaient le tableau, accompagnés de nos chers retraités.
   L'ambiance était très festive, très bon enfant devrais-je écrire, car je m'attendais à trouver des combattants d'une écologie vraie, totale et à adopter en urgence. Mais, dès qu'ils nous ont demandé des idées de slogans pour les pancartes, j'ai compris que je m'étais encore trompé de lieu.
   Déjà lors de mon arrivée sur le lieu de départ, j'avais été surpris du nombre de voitures à moteurs thermiques et, au vu de leurs tailles démesurées, plus polluantes que les autres. Bon, ils se sont déplacés, c'est déjà bien me suis-je dit, mais lorsque dans les propositions pour faire évoluer les comportements, j'ai dit qu'il serait sage d'arrêter d'autoriser la publicité pour les armes de destruction massive que sont les compagnies d'aviation, les voitures à moteur thermiques, les plats préparés générant tant de déchets plastiques, ce fut une levée générale de boucliers!
   Toutes ces personnes veulent faire de l'écologie un art de vivre cependant il ne doit, en aucun cas, nuire à leur petit confort personnel. Il me semble pourtant que le seul moyen d'influer sur les orientations des décideurs, politiques comme économiques, est de changer nos façons de vivre et, par dessus tout, de consommer.
   Si une majorité de clients demande des voitures électriques, les constructeurs s'y mettront très vite. Si nous ne prenons plus l'avion que pour des raisons valables, nous diminuerons le nombre d'avions qui polluent nos cieux. Si nous mangeons des produits sains et naturels, les producteurs suivront le mouvement, certains ont déjà commencé.
   C'est donc bien à nous qu'appartient la décision, pour ça les gentilles manifestations familiales, pour sympathiques qu'elles soient, ne suffiront pas. Il faut que chacun fasse le plus d'effort possible et que cela serve d'exemple à ceux qui restent sceptiques quand à l'utilité de tels changements.
   En attendant, je n'ai entendu aucun des représentants officiels de l'écologie parler du fait que, quoique l'on fasse, nous devrons de toute façon faire face à la montée des eaux et ses nombreuses conséquences, mais, là encore, il semble que l'on me trouve quelque peu excessif!
   

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