jeudi 15 décembre 2011

J'aime les surprises.

   Je reviens déjà, c'est une bonne surprise, non? Bon, tant pis, mais maintenant que je suis là, je crois que je vais me fendre d'un autre texte! Ça vous apprendra à ne pas apprécier mes envies d'écriture, je vais vous contraindre à me lire!
   J'espère que votre ahurissement ne provoquera pas de commotion et que votre consternation cédera la place à l'ébahissement, mon problème étant de trouver un sujet qui vous surprendra. Votre stupéfaction face au piège que je vous tends sera ma réussite, ce sera un beau cadeau, voire un don à votre culture! Car, à votre grand étonnement, la plupart des mots utilisés jusqu'à maintenant sont des synonymes de surprise, vous êtes en admiration devant ce coup de théâtre?
   Bon, plus sérieusement, si j'aime les surprises, c'est quand elles sont bonnes, puisqu'elles peuvent être aussi des embûches, ce qui est le cas ce soir, je me retrouve seul et c'est un imprévu, mais il me faut bien avouer que ce n'est pas si grave puisque cela me permet de vous écrire ce texte sans queue ni tête! En même temps, si un texte avait une queue et une tête, on l'appellerait un chien! J'entends bien mesdames, vous, évidemment, vous pensiez que je dirais un homme, mais nous ne sommes pas qu'une tête sur une queue...quoique!
   Où en étais je avant vos digressions? Ne pourriez vous cesser de m'interrompre? Je perds le fil, ne soyez donc pas surpris si ce texte est décousu! Je vais devenir incohérent, c'est cousu de fil blanc, il faut vraiment que vous ayez envie d'en découdre avec moi pour continuer à me lire! Nous risquons de nous déchirer, voire de nous étriper, nous finirions vidés! Nous serions alors trop fatigués pour nous anéantir, tant mieux, nous ne serons pas ruinés, nous serons donc plus riches! C'est pas une bonne surprise ça?
   Je vous parle de la richesse de votre vocabulaire, bien sûr, c'est la seule fortune que vous apporte mes écrits, leur exubérance ne doit pas masquer l'opulence des mots utilisés, en l'occurrence! C'est une circonstance atténuante, ne me condamnez pas, ce serait une injustice, vous tomberiez dans l'improbité, vous seriez indélicats et manqueriez de finesse. Ce serait un manque d'intelligence qui vous obligerait à lire mes textes pour vous remettre à niveau, mes écrits en deviendraient inéluctables et vous me condamneriez derechef!
   Voilà, je crois vous avoir assez torturés pour cette fois, mais soyez vigilants car je pourrai bien revenir plus vite que vous ne le pensez, pour peu que vous pensiez, cela s'entend!

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