Je hais le vin

Quoi? Comment? Est-il devenu fou?
peut-on vraiment haïr ce divin nectar issu de vignes de notre beau pays, enrichissant des terres impropres à toutes autres cultures?
Bon, je l'avoue, le sujet est mal exprimé, c'est l'abus du vin que je hais, car il ôte à cette boisson tout son sens.
Le vin n'existe que pour souligner la valeur gustative des mets qu'il accompagne ou de l'évènement qu'il glorifie.
Vins blancs pour l'entrée, les hors-d'œuvres voire les poissons. Ils râpent la langue, éveillant les papilles gustatives leur permettant de ressentir la qualité des mets qu'il valorise aussi.
Vins blancs moelleux pour les desserts, vins blancs des fêtes lorsque de bulles ils s'agrémentent, ton abus ne permet plus d'appréhender la réalité, fait monter la tension nerveuse des invités, ruinant ainsi la fin d'un repas festif.
Gardons nous donc d'en trop boire afin de lui préserver ses valeurs propres :
_ délier les langues engoncées par la timidité
_ réchauffer (et non brûler) les âmes et les corps
_ préparer la venue des autres vins...

Vin rouge, ô vin rouge, toi qui ravis les gastronomes par ton corps, ta couleur, tes arômes, entrainant de passionnantes conversations, tout en aiguisant les appétits.
Tu donnes de la couleur aux joues même des gens anémiés, de l'esprit même aux atrophiés de l'âme.
Comment peut-on abuser ainsi de toi révélant notre inhumaine agressivité, nuisant à nos appétits, détruisant notre unité, notre corps et même nos âmes.
De grâce, rendons aux vins leur valeur propre, car même Dieu, même les médecins n'hésitent pas à en faire la promotion; dans la modération, cela va de soi!
Voilà, je sais que c'est trop court, mais de tout éructer m'a donné soif... de vin, bien sûr!
Mais je reviendrai pour parler de diététique car, je hais la diététique et ses promoteurs.
Salut éteignez votre ordinateur et sortez déguster un bon vin avec de vrais amis( pas des virtuels!)