Du plomb dans la cervelle.

Mais non, ne soyez pas inquiets, je n'ai pas tenté de me mettre une balle dans la tête, de toute façon je vise tellement mal que je me serai raté! En fait ce titre fait réponse à un autre de mes textes, car de l'aile le plomb est passé dans la cervelle, hélas oui, il me faut bien l'admettre, je vieillis!
Le texte "du plomb dans l'aile"a été écrit dans un moment de profond désarroi amoureux, vous l'aurez sans doute compris, tout comme les vilains curieux que vous êtes n'auront pu s'empêcher de décoder mon texte précédent, vous savez donc déjà que pour intense qu'il était mon dépit aura été de courte durée.
Quelques jours d'une intense solitude m'ont en effet ouvert les yeux et l'esprit et c'est le coeur léger que je puis, non sans une certaine fierté, vous annoncer que j'ai mûri (qui a dit enfin!). Je me réconcilie avec la gent féminine de mon entourage proche, ma deuxième fille me reparle et l'objet de mon intense désir a ouvert les yeux sur une incontournable réalité, l'intensité et la violence de l'Amour réciproque qui nous lie.
Quant à moi, et bien, j'ai, par deux lectures fort enrichissantes, ouvert les yeux sur mon insupportable tendance à l'empressement, sur cette impatience chronique qui a miné mes relations avec le monde m'entourant, et là, vous pouvez m'en croire, ce n'est pas un seul plomb qu'il m'a fallut mais toute une boite. Enfin, l'important est que je sois plus apte à l'écoute des autres, ainsi que de moi même (faut pas pousser, si je ne m'écoutais plus parler à qui m'adresserai je?). Enfin, l'importance de cette ouverture d'esprit réside dans cette soudaine propension à la patience et au calme serein d'un esprit apaisé, j'ai effectivement mûri et, au lieu de m'en sentir vieux, je ne m'en sens que plus expérimenté, je peux enfin profiter de mes acquis comme d'expériences utiles qui me guideront vers une meilleure compréhension des êtres qui gravitent autour de moi et qui sont l'enrichissement d'une vie!
Voilà, le Fleuriquet nouveau est arrivé plein de calme et de patience, mais, car il y a toujours un mais, je ne suis pas Boutefeu par hasard, ne vous réjouissez pas trop vite, je saurai continuer de haïr le haïssable et à médire avec autant d'énergie sur les mauvais sujets. "Chassez le naturel, il reviendra au galop", je réserverai mon amour à mes proches mais les autres, tous les autres, restent en danger de subir ma vindicte alors ne vous relâchez pas les amis, Fleuriquet veille et a maintenant l'avantage de pouvoir juger plus froidement que jamais ses contemporains et leurs exactions.
Allez, c'est tout pour cette fois, vous pouvez éteindre vos ordinateurs, mais attention, je reviendrai car je reviens toujours pour haïr toujours plus.