samedi 29 septembre 2012

Faire le ménage détruit les ménages.

   Ce n'est pas moi qui le dit mais une étude scientifique, le pire c'est que, pour une fois, ce ne sont pas des chercheurs américains mais des Norvégiens, ils doivent vivre très au nord du pays! Déjà, il faut en vouloir pour consacrer du temps à ce genre d'études, savoir si les hommes qui participent aux tâches ménagères arrivent à bien vivre leur vie de couple.
   Bon, mais au delà du ridicule atteint par le choix du sujet, force est de constater qu'il semblerait que les hommes ne sont, définitivement, pas faits pour être des ménagères. Ce constat a de quoi inquiéter les plus investies de nos féministes, voire de les mettre en colère, après l'église, voilà que c'est la science qui interdit à l'homme de "s'avilir" à effectuer quelques tâches ménagères! Cela n'a donc pas de fin, rien ne pourra amener l'homme à évoluer, nous serions condamnés à rester des cro-magnons jusqu'à la fin des temps.
   Mais cette étude me pousse à me questionner, car les preuves scientifiques qui amènent ces scientifiques à conclure que le partage des tâches ménagères détruirait les couples semblent les faire douter eux mêmes des résultats obtenus. Ils ont fait le constat que les couples concernés par le sujet sont de jeunes couples qui attachent moins de valeur au mariage et n'hésitent pas à divorcer pour un oui ou pour un non.
   Une remarque telle que: "c'est à ton tour de faire la vaisselle" peut donc entraîner une réplique telle que: "je retourne chez ma mère", sachant que c'est, invariablement, la femme ou l'homme qui dit l'une ou l'autre et réciproquement! Là, on peut, raisonnablement, penser qu'au lieu de répondre à ces hurluberlus de scientifiques, les couples concernés auraient mieux fait de laver leur linge sale en famille, c'est là qu'est le vrai partage des tâches ménagères!
   Je pense qu'il vaut mieux passer un coup de balai sur ces prétendues recherches scientifiques, nettoyons nous l'esprit de ces inepties, mais faisons le ensemble, femmes et hommes confondus, comme des modernistes que nous sommes. Nous n'allons pas nous séparer sur un simple malentendu, n'est ce pas!

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