dimanche 27 novembre 2011

J'aime être un papa.

   Encore un weekend de pur bonheur de passé en compagnie de mon cher fils, seul de mes trois enfants à faire preuve d'amour et de compréhension, malgré ma séparation d'avec sa mère. Entre ma fille aînée qui ne me parle plus que par intermittence et ma deuxième qui m'a dit ne plus m'aimer, voire pire, l'amour exprimé de mon cher fils me permet d'espérer être encore en droit de revendiquer le titre de papa.
   C'est un rôle extrêmement difficile à tenir que celui là, il faut savoir composer et être plus patient qu'une mère puisqu'elle est aimée par nature quand le père se doit de conquérir le coeur de ses enfants. Là, par exemple, je me retrouve pris entre deux filles qui me reprochent un manque d'attention pour l'une et un trop plein de présence pour la deuxième, comprenez le désarroi qui s'est emparé de moi, je ne sais plus où ni qui je suis! J'aime mes filles autant que mon fils, mais elles ne l'entendent pas de cette oreille, elles me demandent des preuves que je ne saurai leur donner, peut être par maladresse, ou par incompréhension.
   Il ne me reste plus que mon fils pour croire en mon amour, il ne compense pas le manque d'affection dont je souffre mais il me rassure sur ma capacité à être un papa aimant. C'est grâce à lui que je ne perds pas espoir de redevenir le papa de mes filles, j'ai évolué dans ma façon de concevoir la vie, je ne vois plus en noir et blanc, j'ai ajouté des nuances de gris à mes jugements, mes textes eux même le prouvent, seulement il semble que seul mon Titi s'en soit rendu compte.
   Alors je m'applique à être son papa, je me dis que c'est la seule voie de guérison que me laissent mes filles, peut être finiront elles par comprendre que je suis capable d'aimer, de tout donner à ceux qui comptent autour de moi, de ne plus être cet étranger que je semble être devenu à leurs yeux. Nous vivons des moments de plaisir intenses et très fort avec Tristan, même s'ils restent plus rares que nous ne le voudrions tous les deux, ce soir encore, nous avions le coeur serré de devoir nous séparer, mais nous savons que nos prochaines retrouvailles n'en seront que plus fortes et que notre joie en sera plus grande encore. Nos weekend passent très vite, trop vite, mais c'est parce qu'ils sont bien remplis et qu'il n'y a pas de temps morts dans notre relation.
   Il ne me reste qu'à espérer que la curiosité de mes chères filles finisse par être piquée de cette relation qui rend leur frère si heureux d'être mon fils, alors, peut être, redeviendront elles vraiment mes filles me permettant de revendiquer, enfin, mon titre de papa. Ainsi pourrai je clamer haut et fort que j'aime être un papa!!!

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