dimanche 23 septembre 2018

Réfutation.

   Mot voisin du déni d'existence qui n'est qu'à une lettre, pourtant, d'une existence plus que reconnue, il est dans l'air du temps. La réfutation est dans l'air du temps mais à un tel point qu'elle se refuse à simplement être nommée.
   Nous sommes pourtant entrés dans l'ère de la prolepse, où l'on efface de potentielles contradictions avant même qu'elles ne se fassent jour, faisant ainsi passer les contradicteurs pour des gens vains, voire nuisibles!
   Le plus surprenant est que le titre me semblait inspiré par mon propre déni de mes problèmes de santé. Je pensais qu'il suffisait de faire comme si j'allais bien pour que j'aille bien, jusque là le stratagème fonctionnait parfaitement, du moins le croyais-je! En fait, les douleurs n'étaient que superficielles sur un corps qui avait encore la capacité de masquer la réalité des dégâts, mais cela ne dure qu'un temps!
   Il est un moment où le corps ne veut plus se soumettre à la simple volonté d'un cerveau qui est lui-même en phase de doute, heureusement que je suis un optimiste! Je sais, grâce à lui, que je vais m'adapter à cette situation nouvelle mais c'est la brutalité avec laquelle elle s'est imposée qui me trouble, pour ne pas dire plus.
   C'est en voulant observer la façon qu'ont les autres d'affronter cette épineuse transition que j'ai fait un surprenant constat. Je ne suis pas le seul à avoir des difficultés avec la réfutation, il semblerait même qu'elle soit devenue essentielle à nos dirigeants et autres responsables, particulièrement au sujet de l'écologie!
   Toutes les solutions présentées comme écologiques sont tuées dans l'oeuf uniquement par les tenants d'une continuité des profits financiers, juste cela! Par exemple, les éoliennes et les panneaux solaires généreront tant de déchets indestructibles que nous en serons submergés et, de toute façon, ils ne produiront jamais assez d'électricité pour que nous puissions continuer à ce rythme. On se donne déjà bien assez de mal à dissimuler la réalité des déchets nucléaires!
   Le discours est convenu, nul ne l'ignore, mais je ne puis m'empêcher de faire un rapprochement avec ma situation, nous risquons de nous éveiller un matin pour constater que plus rien ne sera pareil, quoi que l'on fasse il sera trop tard, il faudra nous adapter!
   Peut-être devrions-nous commencer par cesser de réfuter son véritable rôle à notre Terre, celui de mère de tous les peuples. Ainsi pourrions-nous cesser de nous abriter derrière un hypothétique dieu rédempteur de nos erreurs, n'omettons plus que notre seul vrai héritage, ce sont nos enfants et que c'est leur lieu de vie que nous détériorons!
 
 

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