dimanche 27 août 2017

J'aime pas les réformes.

   Ce n'est pas moi qui le dis, c'est notre omniscient président. Je lui trouvais déjà un air de famille avec Mitterrand, ce qui n'est pas une référence, soyons honnêtes! Voila qu'il se met à gesticuler et éructer dans tous les sens comme Sarkozy, là encore, on peut difficilement dire du bien, puisqu'on ne peut en dire que du mal.

  Bref, pour quelqu'un qui devait rénover, il commence mal, le petit nouveau. Pourtant, j'ai lu dans les journaux que sa maman pourrait vivre à l'Elysée, sans statut spécial, mais ça semble logique! D'ailleurs, cette façon un peu plus virile de s'exprimer date à peu près de la même période, il a repris de l'assurance, le petit bout de chou à sa maman! Il aime faire dans le vieux pour un rénovateur.

  Donc, avant les élections, c'étaient les hommes politiques qui étaient rétrogrades, après les avoir chassés du temple, notre Jésus national se met à vilipender le peuple, d'ici à ce que rien ne soit de sa faute dans cinq ans, il n'y a qu'un pas. 
 
  Mais, je ne veux pas faire mon "Mélenchon", dire du mal gratuitement et de façon éhontée n'est pas mon credo! Il y a une part de vérité dans celle qu'a asséné le juvénile, le peuple n'aime pas les réformes, nul ne saurait le nier, mais seulement lorsqu'elles lui paraissent iniques et inégalitaires. Ce qui semble être le cas des premières mesures annoncées. De plus, les voix qui ont permis à notre gérontophile d'accéder au pouvoir me semblent être plus à gauche qu'à droite.

   Les Français sont-ils encore capables de réagir? Je pense que le problème tient plus à un manque de réactivité qu'à un refus d'évoluer. Nous ne manifestons plus que par écrans interposés, certes certaines pétitions ont permis de se faire entendre mais le mouvement devient pléthorique rendant invisibles les combats d'importance.

  En fait, chacun rentre la tête dans les épaules, fait semblant d'aller bien, regardant de plus en plus fixement des écrans de plus en plus nombreux qui, pour le coup, deviennent de fumée! Il n'est plus personne pour manifester son mécontentement en public, à part quelque tribun aussi pitoyable que vain. Il faut peu de personnes pour faire évoluer la vie mais, dans notre situation, nous n'avons plus le choix. Il faut entrer en résistance contre la passivité en réapprenant à s'écouter vraiment, ce n'est qu'ainsi que nous pourrons nous entendre. C'est notre unité qui provoquera l'écoute des décideurs.

   En attendant, pleins de la morgue que leur assure leur surdité, nos décideurs continuent de faire semblant de réformer, alors même qu'ils ne font que déformer.

   Peut-être devrions nous réformer les réformateurs?
    

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