dimanche 14 avril 2013

Institution.

   Dernier volet du triptyque consacré à la politique, je reste dans la même terminologie, tout en gardant le fil conducteur du premier volet, à savoir,les abus de nos gouvernants. La langue française est bien faite, puisqu'elle me permet d'utiliser trois mots avec une même terminaison mais parfaitement adaptés à la situation.
   En effet, le gouvernement actuel n'a plus le choix, s'il veut se sortir de la panade, il lui faudra bien instituer de nouvelles règles, réellement!
   Le peuple en colère n'admettra plus de se contenter de demi-mesures telles que la déclaration du patrimoine, il faut établir une loi qui permettra une véritable transparence de ce que nos élus sont dans la réalité.
   Les banquiers jonglent avec de l'argent virtuel et c'est nous qui payons en argent réel, si les hommes politiques sont ceux qui profitent de ces sommes, nous sommes en droit de le savoir. Il ne suffit plus de nous le dire, il faut qu'ils le fassent, quels sont leurs avoirs quand ils prennent fonctions, quelles sont ces mêmes possessions quand ils s'en vont.
   Ce n'est qu'à ce prix qu'ils retrouveront notre confiance, ce n'est qu'à ce prix que nous accepteront de retourner voter pour autre chose que deux populistes des extrêmes.
   Instituons de nouvelles institutions capables de vraiment changer les choses, il faut que le peuple reprenne le pouvoir, que les mécréants soient chassés des arcanes du pouvoir ( j'ai l'impression que Gralen, saint ermite clairvoyant, fait son retour!).
  Il faut nettoyer le monde politique comme Hercule le fit des écuries d'Augias, un grand coup de balai, voilà ce que nous attendons de notre président "normal".
   Non, pas qu'il se transforme en Hercule, à l'impossible, nul n'est tenu, mais qu'il nettoie devant sa porte, qu'il instaure des règles que nul ne pourra contourner, il faut que la politique redevienne propre.
   Voilà, après la destitution et la restitution, il ne reste plus que l'institution, qu'ils changent la constitution s'il le faut, sinon les urnes électorales risquent la constipation!

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