vendredi 5 avril 2013

Destitution.

   Les mises en examen de deux hommes politiques de premier plan, même si elles n'accouchent que d'une souris, m'inspirent ce titre, le mot a surgi du néant insondable de mes pensées au moment où je prétendais écrire. Ce n'est donc qu'un hasard, mais il me semble plutôt approprié en cette période d'hiver persistant nuisible aux sourires et joies que devraient déclencher le printemps.
   Destitution, c'est ce que les instances sportives font aux tricheurs, aux drogués de la victoire à tout prix, c'est une bonne chose, même si cela n'empêche pas d'autres personnes de tenter de tricher. Il y a sanction et c'est bien ce qui est important, tout manquement délibéré au règlement doit être réprimé et le contrevenant puni, cela s'appelle la justice.
   C'est là que le bât blesse, nos hommes politiques, pour vils qu'ils soient, semblent être intouchables, la presse se déchaîne sur leurs mises en examen mais ne parle jamais de leurs non-condamnations. C'est comme si les journalistes se destituaient eux même de leurs pouvoirs de coercition, ils s'interdisent de mettre la pression sur les juges par des silences complices qui en font des collaborateurs des politiciens véreux.
   Destitution totale, c'est pourtant la seule réponse qui devrait leur être faite, que tous ces hommes et ces femmes que le peuple a élu pour diriger notre pays et qui abusent de leurs situations pour s'enrichir soient irrémédiablement bannis du pouvoir. Nous sommes, nous peuple de France, le seul véritable pouvoir, c'est à nous de cesser d'être condescendants envers ces ignobles traîtres à la nation, comment peut on qualifier autrement des personnes qui nous volent notre argent public, surtout en ces temps de crise!
   C'est à nous de prononcer la déchéance des brigands, détrônons tous ces tristes sires, limogeons les rapaces politiques, tous ces vautours qui ne font que prendre sans jamais donner. N'ayons pas peur de rajouter quelques licenciements à ceux, déjà nombreux que nous subissons tous, que ce soit le notre ou celui de proches, licencions les licencieux! Prononçons la disgrâce des gens de peu, excluons les de tout pouvoir, ruinons leurs vies comme ils ont contribué à la ruine de notre pays.
   Ils sont tous prompts à nous juger de façon arbitraire, nous Français serions des dépressifs arrogants attachés à des acquis d'un autre temps. Ce qu'ils omettent de préciser, c'est qu'en ces temps-là, les hommes politiques faisaient leur devoir, ils montraient l'exemple. C'est ça la justice, il ne viendrait pas à l'esprit de parents de refuser à leurs enfants un plaisir qu'ils se seraient eux même offert.
   Voilà, par ce texte, messieurs les avides, je vous destitue de vos droits à décider des orientations économiques de ma vie même si ça ne sert à rien et que ça ne vous émeut pas, j'aurais ma conscience pour moi!

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