jeudi 20 décembre 2012

La mare aux fables.

   Ce texte ne voit le jour que pour appuyer le précédent, je me vois contraint de me mettre aux fables, ce n'est pas que je sois faible, ni que je veuille enfiler le tablier de fabuliste en tenant un fablier, mais le sablier, inéluctablement, égrène le temps et me presse de laisser des écrits qui, s'ils ne sont pas fabuleux, n'en sont pas moins des fabulations.
   En cette période de pluie intense, il est difficile de trouver à s'occuper, alors nous pouvons prendre le temps d'observer les évènements qui se déroulent autour de nous et que le beau temps nous empêche de percevoir, sauf pour les percepteurs qui, comme chacun le sait, ont un sens aigu de la perception. Ne pensez pas que c'est par facilité que je vous offre ce bon mot, ça ne marche pas à tous les coups, un percolateur, par exemple n'a pas vraiment de qualité de percolation et le perchoir n'est pas le lieu de vie de la perche, puisque tout le monde sait que la perche vit dans les stades, surtout au moment des jeux olympiques!
   Bon, je digresse et cela m'éloigne de mon sujet de départ,, d'ailleurs si l'un d'entre vous se le rappelle qu'il me le fasse savoir, qui n'est pas l'endroit où l'on range le savon, je tiens à le préciser, c'est le savonnier. Il ne faut, d'ailleurs, pas confondre ce dernier avec le savetier, qui est l'arbre à savates, enfin je crois, à moins que ce ne soit ce monsieur très poli qui demande à tout le monde si ça va. Par contre, je suis sûr que le coquetier est la pièce où les coquettes se préparent, ce qui leur permet de coqueter à tout va, comme dans un poulailler, enfin il me semble!
   Je suis de plus en plus égaré dans ce texte, je dois reprendre le train de mon histoire, comme ça je pourrais me re-garer, sans regarder, ni retarder, ça c'est le privilège de la SNCF et je ne voudrais pas avoir ses syndicalistes sur le dos, c'est qu'ils sont virulents, surtout lents d'ailleurs! Où en étais je? AH, oui, je tentais d'étayer mon discours, faute de pouvoir l'égayer puisque je passe mon temps à m'égailler, enfin, tant qu'il n'est pas égrillard! Je suis de plus en plus grillé, ça sent le roussi, je ne vais pas pouvoir aller au bout de mon texte, j'en ai perdu la texture, textuellement!
   Voilà, j'étais parti pour vous écrire une fable, mais je suis trop instable, il faudra que vous tabliez sur un autre texte, sinon je vous aurai sur le râble, mais je vous enverrai un câble.

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